Qui sont les personnes à risques ?
Vous et moi. Et avant tout les personnes fragiles. Le Dr Laurent Karila, auteur du livre « Accro ! », précise : « On parle d’équation à quatre inconnues : l’individu (psychologie), la génétique, l’environnement et le neurobiologique. Il faut que toutes les variables soient problématiques pour qu’il y ait risque de dépendance. »
Dans son livre, il raconte l’expérience de Sandra, érotomane, dont l’accès à internet va décupler le délire. « Il en va de même pour les acheteurs compulsifs, les sexaholics, les hypocondriaques, les joueurs, dont les excès sont amplifiés par le web. » Heureusement, quand ces addictions se manifestent sur les réseaux sociaux, elles peuvent mettre en alerte l’entourage. « Par exemple, les suicidaires qui postent leur désir de mort sur leur statut Facebook. La communauté a un rôle à jouer. »