La prestigieuse université américaine nous livre les clés d’une vie épanouie. Et on peut dire que les recherches ont été approfondies, l’étude a débuté en 1938.
Envie de chanter « Happy » toute la journée ? Suivez le guide, il s’appelle Robert Waldinger. Ce professeur de psychiatrie à l’université d’Harvard dirige une étude sur le bonheur. Le projet a débuté dans les années 30 à Boston, il vise à déterminer ce qui nous rend heureux. Ça tombe bien, on n’est pas contre, surtout en ce moment. D’après les conclusions de la recherche, l’argent et la notoriété ne seraient pas déterminants. Le véritable secret résiderait plutôt dans des relations sociales solides. Le constat n’est pas tellement surprenant mais une petite piqûre de rappel peut être bénéfique.
Pour obtenir ce résultat, les chercheurs ont suivi 700 hommes pendant plusieurs décennies. Et les femmes ? Elles ont longtemps été oubliées. Il y a environ dix ans, elles ont finalement pris part à l’étude. Parmi les sujets, on retrouve des étudiants d’Harvard mais aussi des jeunes garçons issus des quartiers pauvres de Boston. Certains participants sont devenus avocats, médecins, businessmen ou même président des Etats-Unis (coucou John F. Kennedy). D’autres ont eu une carrière décevante, se sont mis à boire ou ont été internés dans un asile psychiatrique.
« Depuis plus de 75 ans, notre étude n’a pas cessé de montrer que les personnes qui s’en sortent le mieux sont celles qui entretiennent une relation forte avec leurs amis, leur famille et leur communauté », explique le Dr. Waldinger. Pas besoin d’avoir 300 copines pour autant, la qualité prime. D’après une enquête d’AG Insurance, seuls 38% des Belges affirment être « très heureux ». Et la cote moyenne attribuée au sentiment de bonheur est de 6,7 sur 10 chez nous. C’est légèrement mieux que l’année passée (6,5). Alors on s’inspire de l’étude pour continuer à booster notre sourire. Comme l’indique Robert Waldinger, «une belle vie est construite avec de belles relations ».
Crédit photo: film “Eat, Pray, Love”