#MyPillStory a été lancé sur Twitter pour briser les tabous qui entourent la pilule. La journaliste à l’origine du hashtag souhaite simplement rappeler que ce contraceptif n’est pas fait pour toutes les femmes. Et qu’il existe des alternatives. 

« Je ne prends plus la pilule parce que cela me faisait saigner tous les jours, ça a tué ma libido et je n’arrivais plus à avoir d’orgasmes », raconte Kirsten. Son tweet est accompagné du hashtag #MyPillStory. Comme des dizaines et des dizaines d’autres femmes, elle raconte que ce moyen de contraception a eu des conséquences néfastes sur son moral et sa santé. Aujourd’hui, les messages s’enchaînent sur les réseaux sociaux et les effets indésirables sont pointés du doigt : maux de tête, prise de poids, humeur changeante, dépression…

Ils ne sont évidemment pas systématiques et il ne s’agit pas ici d’une campagne anti-pilule. A l’origine de l’initiative, on retrouve une journaliste américaine, Holly Brockwell. La jeune femme de 26 ans n’a pas envie d’avoir des enfants, elle décide de se faire ligaturer les trompes. Et comme les internautes se montrent rarement ultra tolérants, elle fait face à une vague d’insultes et de reproches sur Facebook : « Mais pourquoi tu ne prends pas simplement la pilule ? »

Holly Brockwell ouvre alors le débat et décide de parler sans tabou des effets néfastes de ce moyen de contraception. #MyPillStory vise à rappeler que la pilule n’est pas un bonbon magique qui convient forcément à toutes les femmes et que les alternatives sont nombreuses. On vous conseille le site belge Mon contraceptif pour en savoir plus sur l’anneau, le stérilet ou encore le patch hormonal pour ne citer qu’eux.