Elles font référence à l'émission afro-américaine culte des années 70. Ces compensées ont marqué les catwalks de l'hiver 2016/17 et vont débarquer dans nos dressings. Présentations.
Pourquoi "Soul Train" ?
Cette émission marque le début des programmes présentant des chanteurs Afro-américains. Lancée en 1970 par Don Cornelius, elle devient une référence pour la promotion des artistes soul et rythm and blues.
Le concept est simple: la promotion de chanteurs populaires, entourés de danseurs. Ceux-ci sont recrutés gâce à des auditions et deviennent les véritables stars du show, appelés le "Soul Train Gang". À leurs pieds, des bottines compensées qui allongent leur silhouette tout en facilitant les pas de danses qui feront leur renommée. Démonstration dans cette scène culte alors qu'ils forment leur "Soul Train Line":
Des bottines masculines à l'origine, qui ont fait leur retour sur les podiums féminins de l'automne-hiver 2017. Avec leurs talons vertigineux et leur latex coloré, on hésite entre le look de disco girl et de drag queen. Et c'est ça qui est cool. Décryptage de Virgine Morobé, créatrice de la marque Morobé: "Dans notre collection hiver, nous avons des bottines directement inspirées de ces Soul Train Boots. C'est une de mes paires préférées. À l'époque, elles étaient portées avec des pantalons flare mais aujourd'hui, on peut aisément les combiner avec une robe oversized ou un jean skinny."
Avec ses plateaux compensés, elles pourraient même être confortables... "La différence de hauteur entre le talon et le plateau est très minime, elles sont donc vraiment facile à porter. La chaussures est très flexible. C'est un des atouts majeurs" explique Virginie.
Cette tendance pourrait-elle s'étendre aux hommes ? " L'inspiration des années 60 et 70 n'est pas nouvelle. Cela fait déjà quelques saisons qu'elle a envahi les podiums. La mode est un éternel recommencement, mais je ne pense pas que les hommes vont s'y remettre. Le dernier à les porter, c'était sans doute Prince. Depuis les années 70, les sneakers se sont installées durablement dans leur vestiaire, je ne pense pas qu'ils soient prêts à renoncer à leur confort."
Nous, oui.