Apéros, dérapages aux buffets de cuisines locales et supplément de beurre sur les pancakes ? Entre les congés de juillet et les re-départs d’août, on se met l’organisme au vert. Littéralement.

Upper Organic est une toute jeune start-up bruxelloise qui propose des cures de smoothies et laits végétaux ultra-frais, délicieux et équilibrés, livrés à domicile. Entre deux hoquets de culpabilité, on s’est mises aux jus.

Garance et Stéphane, les fondateurs d’Upper Organic,  sont les parents d’un jeune homme qui a été un jeune espoir du tennis belge. Sensibles à soutenir leur fils lorsqu’il devait se remettre des blessures régulières qu’entraîne la pratique d’un sport de haut niveau, ils ont découvert les vertus de la micro nutrition.

On a visité les ateliers de production à Waterloo. Les locaux sont propres comme un labo de la Nasa, les fruits et légumes, 100% bios, sont lavés à l’eau filtrés. Toutes les préparations sont faites le jour-même, dans les règles de l’art. On commande soit des cures, soit des bouteilles à l’unité, de jus non-traficotés riches en oligo-éléments, en vitamines et en enzymes, offrant une exploration de saveurs primitives et oubliées. Pour entrer en contact avec un ressenti galvaudé, être à l’écoute des émotions liées au goût authentique, apprendre et comprendre ce qui se passe dans notre corps. Et en l’occurrence expier les pétages de plombs estivaux, oui, il faut le dire.

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C’est une alchimie de saveurs authentiques, avec en guide de “conservateur” un probiotique 100 % vegan, excellent pour la flore intestinale, et qui protège les mix de fruits et légumes de la détérioration naturelle. Les associations sont toujours étudiées pour prodiguer un maximum d’effet. Bien sûr, aucune trace de colorants, sucre ajouté, ou “E quoi que ce soit”.

On peut choisir trois niveaux de cure : la version « découverte », une introduction Light, pour remettre les compteurs à zéro. Une version «good balance », pour pénétrer plus avant vers un rééquilibrage de l’organisme, puis la « deep dive », comme son nom l’indique, pour ceux qui veulent s’y plonger à fond.

Dont acte. On va tester une cure par jour, pour goûter toute la gamme.

La théorie :

On boit un jus toutes les deux heures, rien d’autre, et on sirote de l’eau le reste du temps. Le seul manque qu’on peut éventuellement ressentir, l’envie de mâcher, se comble en croquant une carotte. Il vaut mieux boire à la paille : on profite mieux.

La pratique :

Jour 1 :

8h : Je bois le premier jus, le vital green. Pomme, bette, spiruline crue, proviotic®, épinard, gingembre, poire. C’est très bon.

8h05 : J’ai faim. Ça doit être psy.  Il faut souligner d’où je viens : de petits déjeuners à triple services, avec gâteaux et suppléments tiramisu. En semaine, oui. N’empêche.

10h : Deuxième jus, le Glow Me (ananas, pomme, menthe, proviotic® et gingembre). Ça va déjà mieux, me m’habitue.

11h11 : Quelqu’un décapsule un Coca à côté de moi et je sursaute.

12h : Encore un jus, que je prends avec des amis qui m’ont invitée à déjeuner (pour m’observer). Ils prennent TOUS des frites. Moi, je sirote mon “Mother Green” (pomme, chlorelle, proviotic®, céleri, concombre, kale (ou épinard) et basilic). Je gère.

14h : Dans mon “Sun Blade”, il y a quelques gouttes d’huile de lin. C’est presque comme si je mangeais des frites aussi.

15h12 : Mes amis me disent de ne surtout pas penser à de la nourriture. Pour me changer les idées, je fais mes menus pour 6 mois.

15h59 : De ma vie, je n’ai jamais su aussi précisément l’heure qu’il était.

Jour 2 :

Je me réveille avec une légère migraine (normale et vite passée), et surprise, je n’ai pas tellement faim.

18h : Le meilleur moment “gastronomique” de la journée, pour moi, ce sera la dégustation du Yu-Cao (datte, eau filtrée, proviotic®, noix de cajou activée – par contraste avec les noix de cajou désactivées ? – cacao cru, miel cru, piment de Cayenne, sel rose d’Himalaya). Du velours dans le gosier.

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Jour 3 :

Je plane un peu, mais ça va. J’ai l’impression d’avoir remporté Kho Lanta.

Dès la rentrée, les flacons seront fabriqués de plastique végétal composée de fécule 100 % biodégradable, qui s’autodétruiront en 30 jours sur un compost vivant.