On vous emmène dans les coulisses de la plus grande agence de mannequins belge, Dominique Models. Pour connaître les secrets qui permettent de percer, c’est par ici !
« Feuilletez les magazines de mode, entraînez-vous devant votre miroir et apprenez à connaître votre corps. Vous devez identifier vos atouts et vos faiblesses », conseille Jessie Van Osselt. Cette styliste pétillante fait office de coach de mannequins. En face d’elle, six jolies filles. Elles sont toutes différentes, mais toutes minces et grandes. Leur point commun ? Ce sont les « new faces », traduisez les nouvelles recrues, de Dominique Models. Nous avons rendez-vous aujourd’hui dans les bureaux de la plus grande agence de tops du Benelux, Dominique Models, à Bruxelles. Et c’est Pepa, le chien du directeur Marc Dochez, qui nous accueille. Le braque hongrois trottine tranquillement dans le grand open space lumineux, comme pour nous faire faire le tour du propriétaire.
Un homme ondule avec grâce devant un photographe, de jeunes femmes discutent sur un canapé et une dizaine d’employés pianotent frénétiquement derrière leur écran. Parmi eux, on retrouve surtout des « bookeurs », des agents comme il en existe pour les comédiens. « Ce sont les intermédiaires, ils font la liaison entre les clients et les mannequins. Ils effectuent les premiers tests avec les filles, voient si elles ont du potentiel et gèrent ensuite leur carrière », nous explique Marc Dochez. L’homme est aujourd’hui à la tête de l’agence, qui a été créée en 1985 par la Bruxelloise Dominique Fache. Elle est rapidement devenue une référence en attrapant dans ses filets de jolies sirènes : Ine Neefs, Yumi Lambert, Elise Crombez, Marine Deleeuw ou encore An Oost. Des tops aujourd’hui célèbres que l’on associe à de grands noms comme Valentino, Gucci et Chanel.
« Ce qui nous différencie des autres, c’est la stabilité », indique le manager. « Certains employés sont chez nous depuis une vingtaine d’années. Nos bookeurs sont très expérimentés, ils ont l’œil. Nous investissons aussi beaucoup dans le scouting : nous recherchons activement de nouveaux visages dans les centres commerciaux, les festivals, etc. » Ces chasseurs de têtes arpentent les rues en quête de personnalités intéressantes. Ils distribuent alors leur carte de visite et planifient un rendez-vous à l’agence. C’est de cette façon que les mannequins se font généralement repérer, parfois dès l’âge de 12 ans. Et si votre minois n’a pas encore croisé la route d’un scout, direction le site de Dominique Models. Vous pouvez tenter votre chance en envoyant deux photos naturelles. Inutile de se rendre chez un photographe, un joli selfie fera l’affaire.