4. Un débat auquel les hommes ne callipygent rien
Alors qu’on les penserait premiers concernés, les mâles se montrent extrêmement prudents lorsqu’on leur demande leur avis à propos de l’arrondi de la face nord des filles. Ils répondent avec la même neutralité feinte que si on leur demandait « Tu trouves que j’ai grossi ? » Pourtant, nous avons réussi à obtenir des aveux.
Romain, 22 ans, déclare qu’il aime les grosses fesses : « J’ai toujours été séduit par les rondes. Mais si je tombais amoureux d’une femme qui n’a pas les fesses dodues, je ne lui demanderais pas de changer qui elle est. »
Guillaume, 35 ans, préfère de son côté « les fesses petites et bien rebondies ». Quand on évoque un bon gros derrière (histoire de jauger la valeur intrinsèque de son témoignage), il se crispe à la seule idée de cellulite : « Non, je parle vraiment de fesses bien fermes, et menues. Je ne suis pas trop implants, mais si une femme se sent mieux dans sa peau avec ça, je n’ai rien à y redire. » Pragmatique, il ajoute : « Mais ça doit coûter bonbon, non ? »
Pour Jules, 44 ans, « ce n’est pas une question de fesses, mais d’harmonie générale de la silhouette. Peu importe la taille du derrière, du moment qu’il descend gracieusement des hanches. » En revanche, pour lui, la fermeté est indispensable, et les fesses plates, rédhibitoires.
Stromae, de son côté, nous confiait récemment qu’il « aime avoir de la chair en main, parce que ça rappelle la fonction d’enfanter. L’époque est dure pour les filles, elles doivent être maigres. Mais moi, je trouve ça très charmant, les rondes. » Et s’émouvait : « La cellulite, c’est naturel, je suis désolé (nous aussi, NDLR). Une fille aussi maigre que moi, ça ne m’intéresse pas. L’image féminine actuelle est mensongère. »
Comme quoi les stars aussi ont leurs potins du popotin.