1 Faites une liste des personnes pour lesquelles vous comptez : Un sourire échangé avec un collègue dans le couloir, on le note aussi. « C’est important de rédiger cette petite liste parce que lorsqu’on se fait larguer, un sentiment d’inutilité nous envahit. On a l’impression que l’on est transparent pour tout le monde mais c’est faux. L’écrire, c’est déjà commencer à reconstruire l’estime de soi », explique l’auteure.
2 Dessinez la poupée vaudou de votre ex : Et massacrez - le à coups de crayon noir. « évidemment, cela ne se passera jamais dans la vie réelle mais ça soulage de démolir son ex sur papier. C’est comme crier dans son oreiller, ça défoule ! » analyse Anne Boutelant.
3 Souvenez - vous des mauvais moments : Tracez quatre colonnes et inscrivez - y les bons moments passés avec et sans votre ex ainsi que les mauvais moments passés avec et sans lui. Pour l’experte, cela permet de ne pas idéaliser le passé : « On a tendance à se dire que tout était parfait quand on était encore ensemble mais ce n’est pas vrai. Il faut se rappeler que ce n’était pas positif à 100 %. Lorsque j’étais en couple, je me disais que ce serait génial d’avoir un week - end entier tranquille avec mes copines, il faut se souvenir de ces petites choses. »
4 Dessinez la silhouette de votre corps : Inscrivez ensuite les endroits où vous avez l’impression que vos énergies sont coincées. « C’est important de visualiser là où ça bloque, on peut avoir une boule au ventre, mal dans le bas du dos, etc. En fonction de ça, on choisit les exercices de respiration adaptés pour libérer les tensions. ça m’a sauvée ! » affirme l’experte.
5 Listez vos plaisirs express : Couchez sur papier des petits plaisirs que vous pouvez vous offrir. « Il faut apprendre à déclarer : ‘quoi qu’il arrive, je prends une heure pour lire, méditer, aller à la piscine’. On prend rendez - vous avec soi - même et on bloque ce moment dans son agenda. Cela permet de donner de l’énergie là où elle est réellement nécessaire. »
Les témoignages
Et pour vous, qu’est - ce qui a fonctionné ?
« Je sais que c’est mal mais pas je ne pouvais pas m’empêcher de le stalker sur les réseaux sociaux. Je ne voulais pas le supprimer de mes amis mais j’étais complètement accro, je pouvais aller vérifier son profil dix fois par jour. J’ai fini par activer l’option ‘Ne plus suivre’ sur Facebook, le fait de ne plus voir ses publications dans mon fil d’actualité, ça m’a vraiment aidée. » Adélie, 17 ans.
« J’ai voyagé pendant quelques mois. Seul l’éloignement physique m’a permis de passer à autre chose. À Bruxelles, on se croisait souvent dans des soirées organisées par des amis en commun. Et on finissait toujours la nuit dans le même lit… » Harold, 42 ans.
« J’ai regardé le film ‘500 jours ensemble’ et ça m’a marquée. On considère parfois l’autre comme l’amour de sa vie alors que ce n’est pas réciproque. C’est important de ne pas idéaliser la relation, de repenser aux mauvais moments. Si c’est fini, c’est qu’il y a une raison. » Florence, 24 ans.
« J’ai enchaîné les coups d’un soir. Je sais que c’est un peu puéril mais ça m’a fait du bien de sentir que je plaisais toujours. » Bastien, 21 ans.
« On s’est revu pour une vraie discussion. Pour tourner la page, j’avais besoin de comprendre pourquoi on s’était séparé et de supprimer les non - dits. J’ai aussi réalisé que mes sentiments ne partiraient jamais complètement et qu’il fallait que j’accepte cela pour avancer. » Emma, 53 ans.
« C’est simple, mes potes m’ont interdit de prononcer son prénom. Ils en avaient marre que je parle d’elle sans arrêt. En soirée, je devais donner 50 cents à chaque fois que je craquais. » Mathieu, 33 ans.
« Je suis devenue une fille super active. Après un mois au lit à regarder des comédies romantiques en mangeant du chocolat, bref un cliché vivant, j’ai décidé de bouger. Je me suis inscrite à plusieurs cours de sport et je disais oui à toutes les sorties. Plutôt que de ressasser mon malheur toute seule, je me suis forcée à avoir l’esprit occupé. » Mounia, 25 ans.