Cryothérapie, la solution bien-être qui fait un carton

Mis à jour le 10 janvier 2018 par Juliette Debruxelles
Cryothérapie, la solution bien-être qui fait un carton

Une plongée de 3 minutes à -148 degrés, dit comme ça, on pourrait flipper. Sauf qu’on en sort fraîche et boostée comme jamais…

La principale indication de la cryothérapie : le traitement des douleurs inflammatoires, musculaires, les traumas sportifs et de tout un tas d’affections qui pourrissent la vie des athlètes.
Mais le truc canon, c’est qu’il ne faut pas être capable de courir un marathon pour bénéficier des bienfaits de cette technique qui révolutionne le bien-être et la santé.
Les troubles du sommeil, les migraines, les problèmes dermatos, l’anxiété, le stress et la fatigue en prennent aussi pour leur grade.
À la Clinique Antoine Depage, à Bruxelles, un département est dédié à ce traitement qui utilise l’action du froid pour produire un effet antalgique limite magique.
On chille en peignoir, entourés de pros de la santé (et on y fait de surprenantes rencontres, comme Elliot Van Strydonck, médaillé d’argent aux derniers J.O. de Rio avec les Red Lions, notre équipe nationale de hockey), et on est loin, très loin d’un décor artificiellement guindé . On vient ici pour faire du bien à son corps et on s’épargne les chichis. Rien que pour ça, merci !
Elliott Van Strydonck @Bernard Timmerman
Elliott Van Strydonck @Bernard Timmerman
Avant chaque séance, on répond à un questionnaire médical et on vérifie la tension artérielle. Contrairement aux instituts de beauté où les machines de cryothérapie fleurissent avec la promesse de brûler des calories (800 en moyenne par séance, pour de vrai) et d’éradiquer la cellulite, ici, on est en sécurité.
Si la cryothérapie n’est pas dangereuse en soi, le choc thermique provoqué par la plongée dans le froid nécessite une surveillance. Le cadre hospitalier garantit cela sans qu’il y ait besoin de blabla. On ne passe pas de 20° à - 130 (et jusqu’à -195°) "comme ça »...
Une fois en sous-vêtements dans le caisson, les mains dans des gants pour éviter les légères engelures et la tête qui dépasse (no stress pour les claustros), les réactions dépendent de chacun. Moi qui me balade en t-shirt tout l’hiver en m’éventant dès que la température extérieure dépasse les 6 degrés, je vis l’expérience comme une bénédiction.
Quelques picotements, une sensation enveloppante et tonifiante et l’impression de prendre un gros shoot d’énergie. Le tout entourée d’un halo de fumée inodore qui donne l’impression de sortir du cocon d’un film de science -fiction.
D’autres patients se les gèlent vraiment, mais rien d’insupportable. En cause, la vasoconstriction.
Par réaction à la diminution soudaine du diamètre des vaisseaux, le sang afflue vers les organes vitaux, comme une grande vague qui nettoie avec elle les toxines. Un peu comme un sauna à l’envers, en somme.
Tout de suite après, la peau est hyper tonique et la décharge d’endorphine à la hauteur du déplacement.
En deux séances déjà, les effets se font sentir.
La nuit qui suit, je dors comme un chaton, le corps détendu et l’esprit léger, prête le lendemain matin à l’aube à m’entraîner comme jamais !
Ok, là, ça fait un peu science-fiction... @Bernard Timmerman
Ok, là, ça fait un peu science-fiction... @Bernard Timmerman
Centre de cryothérapie et de récupération sportive, Clinique Antoine Depage, www.cryotherapy.be  #cryodepage
35 euros la séance, 165 euros les 5 séances, 300 euros les 10 séances.