L'histoire touche un couple sur huit... Et si le vôtre était concerné?
«Cher journal, comme tous les jours, j'ai peur. Hier, au restaurant, j'ai eu le tort de vouloir un dessert. Ca ne lui a pas plu. J'en ai pris pour mon grade. Je voulais disparaître, tout le monde nous regardait», écrit Marie. Pendant une semaine, la jeune femme nous ouvre son journal intime avant d'affirmer: «Je me suis décidée. Ca y est, j'en parle». Et c'est justement le but de cette campagne lancée par la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Commission communautaire française (Cocof): encourager les victimes de violences conjugales à s'exprimer et à chercher de l'aide.
Un site a été lancé pour regrouper les infos utiles et 80.000 badges seront distribués, tant aux professionnels qu'au grand public. D'après une étude européenne menée en 2014, plus d'une femme sur trois a déjà subi des violences physiques et/ou sexuelles depuis l'âge de 15 ans en Belgique... Alors que la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes approche (elle aura lieu le 25 novembre), on rappelle deux numéros importants:
> 0800/30.030 (ligne d'écoute pour les violences conjugales).
> 0800/98.100 (un nouveau numéro gratuit pour les victimes de violences sexuelles).
Plus d'infos? Ici.
Crédit photo: film "Enough"