Iris Apfel, Loulou de la Falaise, des muses qui ont fait du bijou un art de vivre. Nous avons des leçons à prendre.
Tout a commencé par le documentaire Iris réalisé par Albert Maysles disponible sur Netflix (oh bonheur): je me suis rendue compte que je ne portais pas de bijoux. En comparaison avec Iris Apfel, même Barracuda passe pour une blogueuse scandinave, vous me direz. Mais il y a autre chose…
Cette sensation d’être à côté de la plaque. Être fan de fringues, c’est un bon début, mais savoir s’embijouter de mille feux, c’est ça le style. Et oser en faire des tonnes. Devenir un objet d’art tout en redéfinissant sans arrêt l’élégance. Voilà ce que fait Iris Apfel. Et elle n’est pas la seule.
Je me suis replongée dans le livre d’Ariel de Ravenel , Loulou de la Falaise. Une autre magicienne du bijou. Cela m’a donné envie de parcourir les boutiques vintage de Bruxelles à la recherche de breloques et autres trésors à superposer.
Sur Pinterest, j’ai découvert que les mamies étaient les stars du mix & match de bijoux.
J’en ai déduit quelques enseignements pour combiner le tout élégamment.
- Trop ne signifie pas “too much”. On peut se surcharger mais chaque bijou a sa place: la répartition sur les mains ou les bras, par exemple, pour ne pas déséquilibrer la symétrie en chargeant plus une partie du corps.
- La répartition topographique: on peut alourdir le cou et les bras simultanément, mais pas les mains et le visage. Ce n’est pas flatteur.
- L’analyse des couleurs: les couleurs se combinent, s’assortissent et se répondent. Il faut que chaque pièce entre en résonance avec les autres par son motif ou sa couleur, sa matière, sa forme.
- Le mélange des genres: haute joaillerie et fantaisie, vrai et toc, cher et pas cher. C’est le chic.
- L’attitude. Act like a star. Ces femmes semblent dire “nous sommes les vedettes de notre propre film.” Ce n’est pas un cliché, c’est un mantra.