Démocratiser les jets privés, c’est le pari de nouvelles start‑up ambitieuses qui  promettent de nous envoyer en l’air en mode VIP, mais à prix cassé.

C’est quoi ?

Depuis qu’ Uber a débarqué, faire appel à un chauffeur privé ne nous semble plus démesuré. Attachez vos ceintures, le concept s’applique aujourd’hui à l’aviation de luxe. De plus en plus d’entreprises proposent aux voyageurs d’embarquer à bord d’un jet sans exploser leur budget. Les amateurs de bling-bling peuvent dire merci à l’économie collaborative, champagne et macarons compris. «Aujourd’hui, 40 % des jets privés voyagent à vide, principalement à cause des vols de positionnement*», peut-on lire sur le site de Cojetage, l’une des start-up spécialisées dans le domaine. Le but est évidemment de rentabiliser ces trajets et de remplir les appareils grâce aux prix réduits.

* On appelle ainsi les vols qui permettent à une compagnie de ramener un avion à sa base après un trajet.

C’est abordable ? 

C’est généralement cinq à dix fois moins cher que les tarifs classiques. Traduisez : ce n’est toujours pas donné. Certaines compagnies comme la française Wijet établissent la facture en fonction de la durée du vol, quelle que soit la destination. Pour une heure, comptez 2 400 euros (soit 600 euros par personne si vous voyagez à quatre). Le Jet demande 132 euros par passager pour 45 minutes de vol. Cojetage (filiale de Wijet) propose quant à elle un Paris-Londres pour 500 euros.

C’est pour qui ? 

À l’origine, le concept visait plutôt les entrepreneurs et les cadres qui doivent régulièrement se déplacer pour le boulot. Aujourd’hui, l’idée est plutôt de cibler un public large, prêt à dépenser de l’argent pour un « petit » coup de folie. Confortablement installé dans un siège en cuir, on se prend pour une star le temps du trajet. Rihanna et Beyoncé sont nos nouvelles meilleures copines.

C’est pratique ?

À ce prix-là, les avantages sont forcément nombreux. Fini les deux heures d’attente à l’aéroport, les longues files pour passer la sécurité, il suffit d’arriver vingt minutes avant le décollage. Terminé aussi les bébés qui pleurent et les genoux des voisins qui vous rentrent dans le dos. S’offrir un voyage en jet permet aussi d’éviter les retards et les grèves. Des inconvénients ? À part Wijet, peu de compagnies proposent des vols au départ de Bruxelles et booker un aller-retour n’est pas toujours possible. Les passagers doivent également être flexibles, car les réservations se font plutôt à la dernière minute.

Prêts à embarquer  ?

Plus d’infos ?

www.wijet.com

www.cojetage.com

www.le-jet.fr

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