Elena Perminova
Elena Perminova est maman, mannequin, active au sein d’ogranismes caritatifs, le tout suivi par ses 1,3 millions de followers sur Instagram, subjugués par le style unique qu’elle arbore où qu’elle soit dans le monde. La femme du propriétaire des journaux The Independant et Evening Standard Alexander Lebedev, a dessiné cette une paire de lunettes en collaboration exclusive avec la marque Linda Farrow.
Comment êtes-vous entrée en contact avec Linda Farrow?
J’ai toujours adoré les lunettes de soleil. Elles vont avec n’importe quelle tenue, qu’on soit sur les plages de Formentera ou au milieu de nulle part au Botswana. Du coup, c’est génial pour moi de collaborer avec une marque si prestigieuse.
Qu’est-ce qui vous a décidé à ouvrir un compte Instagram?
Je suis mannequin, j’ai donc toujours adoré et eu de l’intérêt pour le monde de la mode. J’ai donc d’abord mis mon compte personnel en ligne pour partager cela, ainsi que ma passion pour mes enfants. Par la suite, j’ai crée le projet caritatif SOS by Elena Perminova qui propose des pièces aux enchères pour en reverser les bénéfices à différentes associations.
Votre mari Alexander Lebedev possède deux journaux bien connus, vous aide-t-il à gérer vos plateformes médiatiques et réseaux sociaux?
Mon mari m’a énormément soutenue, dès notre rencontre. nous partageons beaucoup de choses et nous soutenons dans tout, bien que professionnellement nous soyons plutôt indépendants.
Qu’avez-vous ressenti au moment de passer la barre du million de followers, vous vous en souvenez?
J’ai créé ce compte Instagram pour me renseigner et m’inspirer des personnalités dans le métier. Je suis très excitée de la tournure des choses et suis flattée qu’autant de gens s’intéressent à ce que je fais.
Vous avez grandi en Sibérie, là-bas déjà vous aimiez la mode?
Mon intérêt pour la mode et la beauté remonte à mes neuf ans, quand j’ai compris que mon style n’était pas celui des autres enfants. A ce moment-là, mes parents n’avaient pas de quoi me payer des jeans de designer, alors je collais des strass sur mes vieux jeans pour créer des vêtements que j’aime!
Vous souvenez-vous de votre première folie vestimentaire?
Je me souviens de mon premier voyage à New York avec Alexander. Il m’a envoyée chez Bergdorf pour que j’y achète quelquechose qui me plaise. Une fois sur place, je n’en revenais pas de tout ce choix, j’étais submergée. Alors j’ai choisi une paire de jeans que j’ai mis avec le pull à capuche et le collier en croix Stephen Webster de mon mari. En me promenant dans la ville, je me suis aperçue que les gens me regardaient et me pointaient du doigt, j’ai alors compris ce que je voulais. J’ai compris que mon style correspondait à New York.
D’où tirez-vous toutes ces idées?
J’ai la chance de pouvoir voyager partout dans le monde, voir le travail de designers très inspirants. Ca aide à avoir de l’imagination, j’imagine, tous ces pays où je me rends.
Qui admirez-vous particulièrement?
Ils sont plusieurs. Giambattista Valli par exemple, dont j’adore les collections haute couture et prêt-à-porter. J’admire aussi énormément Miroslava Duma. C’est une femme fantastique qui a fait tellement de choses si jeune déjà; elle a lancé sa propre compagnie digitale et je trouve la manière dont elle a fait fusionné la mode et la technologie fascinante, vraiment. Nous sommes très proches et avons déjà travaillé sur des collaborations mode ensemble.
Vous êtes de tous les évènements internationaux, quelle est votre ville mode préférée?
Cette question est trop difficile, j’aime Paris pour la mode oui, mais je crois que Londres, pour tout ce qu’elle a à offrir, est ma préférée.
Couture ou prêt-à-porter?
Le deuxième. A l’époque en Sibérie, la mode était directement liée aux marques de luxe, à combien vous dépensiez pour vos tenues, ça m’a toujours dérangée. Pour moi la mode est une manière de s’exprimer, que ce soit avec des paillettes en Sibérie ou en Haute Couture. Quand j’étais petite, les autres petites filles rêvaient d’être des princesses, moi pas… J’ai compris à ce moment-là qu’il était crucial d’avoir une personnalité, de ne pas cacher sa différence, sous peine de se perdre dans la foule.
Comment décririez-vous votre look? Est-ce que quelqu’un a déjà réussi à résumer votre style parfaitement?
Je ne crois pas qu’on puisse le résumer parfaitement, car ce sont les différents éléments qui font ma personnalité justement. Certains disent que j’arrive à créer des looks dont ils n’auraient pas osé rêver, comme l’association d’un short en tartan avec un manteau Tommy Hilfiger en pied de poule orné de fourrure, ou encore l’association de formes géométrique des pieds à la tête. J’assemble souvent des choses qui ne vont pas a priori ensemble, comme un pull décontracté Kenzo avec un Levi’s déchiré. Je pense que les gens continuent d’être surpris par mes idées et j’adore les laisser dans le doute.
Quelle est la suite pour Elena Perminova?
J’ai beaucoup de projets pour l’année prochaine, des collaborations avec des designers ainsi que d’autres projets à venir cette année.
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Charlotte Cooremans