Pour se cultiver

3. Le Parlement 

Visiter Bucarest sans voir le Parlement c’est un peu comme aller à Rome sans passer par le Colisée.

Le Parlement représente la période Communiste sous le règne de Nicolae Ceaușescu (1947 à 1989). Monstrueux et démesuré (350 000 mètres carrés pour 83 mètres de haut), le cube domine la capitale roumaine.

Pour la petite anecdote, il est le deuxième plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone. En effet, l’ancien dictateur voulait que son bijou soit visible de la… lune. (la folie mégalomaniaque, vous dites?)

Vous pouvez l’admirer en vous baladant le long du boulevard Unirii aux airs de l’avenue des Champs Elysées.

4. La Piata Revoluției, Calea Victorei et l’Athénée roumain

Témoin de la révolution roumaine pour la liberté , c’est sur la Piata Revoluției (place de la révolution) que les roumains se sont révoltés contre leur dictateur communiste en 1989.

Quelques pas plus loin, la Calea Victorei (avenue de la victoire) est l’avenue la plus luxueuse de la ville. Longée par des boutiques à la renommée internationale mais aussi des magasins d’accessoires, de sacs et de chapeaux, il est bon de s’y promener.  Les amoureuses d’architecture ne sont pas non plus en reste: entremêlant bâtiments aux styles et époques différentes, ce melting-pot est une promesse de voyage dans le temps.

Enfin, ce parcours vous mène tout droit vers l’Athénée roumain. Outre sa beauté extérieure, il contient une salle de concert à l’acoustique exceptionnelle, décorée d’une fresque circulaire racontant l’histoire de la Roumanie.

Bref, de quoi lier l’utile à l’agréable: se cultiver tout en faisant du shopping, ça sent le super bon plan ça, non?

5. Des églises orthodoxes à gogo

Ne vous étonnez pas si vous apercevez des églises orthodoxes à chaque coin de rue, les roumains sont très croyants. Visiter un de ces lieux sacrés vaut vraiment le détour.

Pour les plus observatrices, ces églises sont toujours un peu en recul par rapport aux autres bâtiments. Explication: durant son règne, Ceaușescu a orchestré des travaux afin de montrer la suprématie de l’Etat sur l’Eglise.