Alors qu’une tempête de neige faisait rage à New York, la température est montée d’un cran quand le délinquant sexy Jeremy Meeks a fait son entrée sur le catwalk de la Fashion Week pour Philipp Plein !
L’histoire de Jeremy Meeks ressemble à un conte de fées: un passé criminel houleux avec à la clé un séjour en prison en 2015 qui, même si Jeremy ne le sait pas encore, va changer sa vie pour toujours. Le plus fou ? C’est sa photo de détenu – être aussi hot, ça devrait être illégal – qui va le faire connaître dans le monde entier. Résultat: à sa sortie de prison, c’est un joli contrat de mannequinat qui l’attendait. Depuis, il gagne une petite fortune à coup de contrats et photos, bien qu’il reste assez à l’écart de la sphère mode.
Pour le moment, c’est pour la collection automne-hiver 17/18 du créateur allemand Philipp Plein (petit veinard) que Jeremy se dandine sur les podiums. Lundi soir, l’homme à la larme tatouée et aux pommettes acérées comme des rasoirs a fait ses débuts dans le monde ô combien respecté de la mode, pour le plus grand plaisir de Madonna et Kylie Jenner entre autres (et elles n’ont, c’est le moins qu’on puisse dire, pas caché leur enthousiasme). Afin d’exhiber son physique à couper le souffle et ses tattoos, il fera souvent tomber le haut pour ses looks chez Philipp Plein… juste pour être sûr que le monde ne loupe pas une miette de ce qu’il a à offrir.
Curieuses ? Voilà de quoi vous rassasiez un peu :
L’ex-taulard était notamment accompagné sur le catwalk du mannequin Sofia Richie, du photographe Sebastian Faena, de l’artiste graffeur Alex Monopoly, du rugbyman Danny Amendola et des rappeurs Young Thug, Desiigner et Fetty Wap. Philipp Plein, connu pour ses shows délirants – rappelez-vous de son défilé Getto Wonderland– a choisi cette fois un décor vachement sobre pour ses débuts à New York (d’habitude, c’est à Milan que le créateur faisait son show). C’est la Bibliothèque publique de la ville qui a servi de podium à sa collection ‘Neighborhood Kings’, une ode à la Grosse Pomme et ses différents quartiers.
Dans sa déclaration d’amour aux lascars de la ville, il faut voir un message plus profond: ce que Philipp Plein veut, c’est faire tomber les barrières qui étouffent toutes les formes de la musique, du style, du genre, de la race… Bref, tout ce qu’on met dans une boîte et qui est sujet aux stéréotypes. Il ne fait d’ailleurs déjà plus la différence entre la mode femme et la mode homme, entre le streetwear et la haute couture, entre les mannequins pros et les amateurs : dans son gang de New York, tout le monde est le bienvenu et peut s’exprimer comme il ou elle l’entend. Cette philosophie a d’ailleurs été partagée par d’autres designers cette saison: on peut donc dire que l’autre grosse tendance dans la sphère mode, c’est la diversité. Un grand YES !