- Le bondage et autres complications SM, c’est maso ?
Votre a priori. « C’est trop tarabiscoté, avec un bandeau sur les yeux je vais me cogner sur le coin du lit, et la ficelle coincée dans les bourrelets, on la verra même pas. »
Pourquoi c’est tabou ? * De plus en plus de gens jouent à tester ces pratiques version soft, mais le vrai sadomasochisme, fondé sur l’idée de la jouissance par la douleur, est catégorisé comme une déviance.
Pourquoi vous devez essayer quand même ? Parce que ça va vous défouler. Depuis le temps que vous aviez envie de lui coller une bonne fessée, à Raoul. Mais surtout, avec les pratiques sado-maso, il y a souvent des costumes et des accessoires. Un mini serre-taille, ça serre pas que la taille, ça sert l’ego. Une cagoule de cuir ? Parfaite pour camoufler les cernes. Des talons de 18 cm ? Quoi de mieux pour galber le mollet ? Mention spéciale pour le tablier de soubrette : même plus besoin de rentrer le ventre. Le SM, ça veux dire « sans malaise », en fait.
Comment vous vous sentirez après ? Passer de terre inconnue en terrain connu, ça permet de se sentir fier(ère) de soi. Une petite tapote à la croupe fait circuler le sang (excellent contre la cellulite), et si vous avez réussi à lier les mains de Raoul dans son dos, le tout fixé aux colonnes du baldaquin, vous avez peut-être pu, enfin, regarder votre série en mangeant de la crème glacée. Sucre Miel, Sans Modération.
La version « petit bras ». C’est le soutien-gorge trop serré parce qu’on a abusé de crêpes à la chandeleur, et qu’on se prend pour Dita von Teese parce que ça fait des marques rouges quand on l’enlève. C’est d’envoyer sa ceinture à Raoul en la lançant à travers la salle de bains, de le toucher par accident, et qu’il vous chope après avoir juré parce que ça l’a émoustillé. C’est de s’emberlificoter dans une corde à linge parce que le séchoir est en rade et rire toute seule quand ça frotte le téton.