- Le sexe salissant, c’est du propre ?
Votre a priori. C’est le contraire de celui de Woody Allen, qui a dit : « Est-ce que le sexe, c’est sale ? Seulement quand c’est bien fait. » Pourtant, il ne faut jamais dire (femme) fontaine…
Pourquoi c’est tabou ? * Dans nos société, le sexe doit rester « beau et propre », même quand il est « hard ». Quand on mélange le plaisir à tout ce qui touche au « scatologique au sens large », ça génère le dégoût et/ou la honte.
Pourquoi vous devez essayer quand même ? Se faire culbuter pendant les règles ou explorer l’orgasme à triple jet multidirectionnel, ça peut détendre quand on est de mauvais poil, crispée, hargneuse ou en larmes à la vue d’un chiot. Changer les draps ensuite, ça occupe les bras et l’esprit, ça crame l’excès de testostérones, c’est tout bénef.
Comment vous vous sentirez après ? Il paraît, d’après certaines de mes estimées collègues, que la pratique de faire pipi sur les gens, à leur demande, se répand, et pas que sur le parquet fraîchement ciré. À pisser non de rire, mais de jouir. On ne jugera pas. Mais si c’est le prix du lâcher-prise, on est prêtes à tout, goutte que goutte.
La version « petit bras ». C’est la gaudriole alimentaire : chantilly, miel ou jus de citron (Häagen-Dazs pour les plus téméraires, mais attention aux petits bouts de noix qui pourraient s’égarer dans des endroits délicats à expliciter à l’interne de service aux urgences). Au moins le fruit de vos pêchers pourra-t-il vous servir de dessert.