Le renouveau de ses concept stores à Paris, un papier peint inédit et vingt modèles de tennis exclusifs : Serge Bensimon nous convie à ses prochains voyages.

Son père travaillait dans les surplus militaires. Entouré de vêtements utilitaires taillés pour être pratiques, minimalistes et bien pensés, il a été nourri par un esprit d’efficacité, puis y a insufflé sa vision créative et l’influence de ses voyages. « Depuis toujours, le style militaire inspire tout le milieu de la mode. Moi, j’ai décidé d’en faire autre chose. »

Les voyages, c’est ce qui a charpenté son âme. Photographe passionné – et talentueux – il fixe à sa manière les images qui affûtent ses envies d’avenir, et se lance régulièrement dans de nouvelles aventures : c’est de ça qu’il est fait.

À 26 ans, Serge débarquait à Paris, et devenait l’assistant d’un grand photographe : « Il m’a appris à regarder le beau sous un nouvel angle. Dans la capitale, je rencontrais des femmes d’origines diverses, et en m’ouvrant leurs horizons culturels, elles m’offraient le monde. »

Dans les années 80, Serge Bensimon a été le premier à marketter la notion de lifestyle, et il peut sans rougir revendiquer la paternité du « concept store ». Chaque saison, les siens invitent à une exploration différente et complémentaire de ses découvertes incessantes. Cet été, ce seront l’Afrique et l’Amérique du Sud qui teinteront la  fantaisie chaleureuse des collections Bensimon.

Ce printemps, la maison lance son premier papier peint, spectaculaire et plein de légèreté, certains modèles irisé avec jubilation et une touche d’humour. Car si tout le monde a porté l’iconique tennis Bensimon, on connaît peu l’immense spectre des univers composés chers à Serge, sa fascination pour une décoration transversale, sa perception des parfums, ses bougies qui sont des sculptures, ses accessoires qui adoucissent et enrichissent notre quotidien.

Par générosité et ouverture, il est devenu un “touriste de l’humain” : « voyager, c’est apprendre, et c’est rendre. C’est un échange de réciprocité. » Dont les fruits sont à cueillir dans ses espaces remplis d’une joyeuse curiosité.

Les tennis automne hiver 2017 : du velours, du cuir, du daim, des matières confortables et protectrices, pour un quotidien urbain, enchaîner les vies lounge ou trépidantes. Chaque année, Serge Bensimon invente de nouveaux modèles, dans une vingtaine de nouvelles couleurs au moins, et s’amuse en collaborant avec les designers qu’il admire : Jean-Paul Gaultier, Ines de la Fressange, Aspesi (belle maison italienne)…

Serge Bensimon