La marque belge nous dépayse en créant une frontière mode entre les Ardennes et le Japon. Ses lignes minimalistes invoquent la pureté d’une collection pratique et intemporelle.
Après une formation à la Cambre, la créatrice a suivi son parcours dans de grandes maisons parisiennes comme Louis Vuitton et Givenchy, pour finalement lancer son label, il y a deux ans. « J’ai adoré travailler pour ces marques prestigieuses, mais je préférais réaliser mes propres créations. Je me suis donc servie de cette expérience. Mes vêtements sont conçus en Belgique et fabriqués en France, là où j’ai mes contacts. »
Inspirée par le Japon, Roxane Baines aiment les pièces amples qui lui permettent de jouer avec les volumes. La ceinture est un accessoire récurrent qu’elle utilise pour féminiser ses silhouettes. Fluide et organique, sa mode entre en résonnance avec une philosophie proche de la nature. « Chaque collection est inspirée de la précédente, ce qui permet de construire un vestiaire évolutif et plus intemporel. Je ne cherche pas à suivre les tendances, mais uniquement mes envies. »
Deux fois par an, elle produit une petite collection de vingt pièces, essentiellement en coton japonais. Pour se recentrer, Roxane passe tous ses étés dans un moulin dans les Ardennes belges, sans électricité, sans internet. Juste la nature. « Je suis une fille des rivières » explique-t-elle.
Cette nature se traduit sur ses pièces par des couleurs fraîches comme l’indigo, sa couleur fétiche qui lui donne envie de voyager. Beaucoup de blanc aussi, une couleur lumineuse, gorgée de soleil. À son image.
Son mur d’inspirations :
« Au japon, je suis tombée par hasard sur le livre "As is"de Marisa Shimamoto. Ce sont des photographies de moments ou de sujets de la vie quotidienne prises avec beaucoup de délicatesse. Ses photos m’inspirent encore aujourd'hui notamment pour les shootings de la collection. Mais il y a aussi les livres de Scott Schuman, The Sartorialist. » Pour assouvir sa curiosité artistique, Roxane va voir toutes les expos de la Fondation Louis Vuitton. « J’ y ai découvert le vidéaste Isaac julien, les mises en scène de ses vidéos sont incroyables. » Le dernier film qu’elle a aimé ? « Les Délices de Tokyo, un film rempli d'émotions et de belles images. »
Vous désirez découvrir la marque ? Rendez-vous du 11 au 14 mai à l'Usine (40 rue du Doyenné, 1180 Bruxelles) pour la présentation de la collection été 2017 ainsi qu'une collection capsule exclusive pour hommes ! Toutes les infos ici.