Un événement pour les foodies mais pas que... Après deux premières éditions réussies à Paris et à Strasbourg, le festival arrive à Bruxelles fin juin!
Les mots «food festival», clairement, ça nous parle. Rajoutez «refugee» devant et vous obtenez un concept très cool qu'on a hâte de voir débarquer chez nous. Le principe, c'est d'inviter pendant quelques jours des chefs réfugiés à prendre possession de restos locaux. Exilés pour cause de guerre, de religion ou d'orientation sexuelle, ces pros des fourneaux vous feront goûter le meilleur de la cuisine iranienne, ivoirienne, syrienne, sri lankaise,... L'event est organisé par l'association Food Sweet Food (connue pour son tour du monde du repas chez l'habitant) et le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés).
Après deux premières éditions qui ont cartonné en France, l'initiative s'exporte dans plusieurs pays d'Europe cette année. Bruxelles fera bientôt partie de la success story, elle accueillera le Refugee Food Festival du 20 au 25 juin! Le but, c'est d'élargir notre horizon culinaire et de régaler nos papilles mais aussi de changer notre regard sur les réfugiés. Oui, l'expression «crise migratoire» fait écho à un climat anxiogène et à des images terribles mais les réfugiés ne sont pas que ça. Partant du principe que la cuisine est un trait d'union universel, une porte d'entrée sur le monde, les organisateurs de l'event espèrent modifier notre perception:
«Face à une crise humanitaire, la seule réponse possible est l’ouverture à l’autre par le respect de sa dignité, de son humanité et de sa culture. La découverte d'autres cultures culinaires permet d'appréhender la diversité autrement, et de comprendre à quel point c'est une richesse et une opportunité qu'il faut saisir». L'objectif du Refugee Food Festival c'est aussi de mettre en avant le talent des réfugiés et d'accélérer leur insertion pro. Une plateforme sera bientôt mise en ligne pour les connecter aux restaurateurs locaux... Nous, on a déjà booké la date dans notre agenda! Plus d'infos? Ici.
Crédit photo: Corentin Fohlen