Enlassés
Au Mexique, en fin de cérémonie, les mariés sont ligotés avec un « lasso » décoré de bijoux, par les familles et les témoins respectifs. La corde est nouée en huit (comme le signe de l’infini) et symbolise l’union éternelle. Le marié offre également à son épouse des petites pièces, appelées « arras » afin de promettre qu’il mettra tout en oeuvre pour faire vivre le foyer. Gage de confiance, en argent.
Le sciage de bûche
En Allemagne, après la cérémonie, les mariés doivent scier une grosse bûche en bois. À moins d’épouser un bûcheron (qui n’a jamais fantasmer de s’aguicher d’un barbu aux gros bras ? Malheureusement, ils ne courent pas les rues, mais les fôrets), la tâche se révèle souvent difficile. Cette coutume symbolise la vie à deux (+ le nombre de petits) – ses difficultés, ses obstacles – et la nécessité de travailler ensemble.
Six pieds sous terre
Aux États-Unis et plus particulièrement dans les États du sud, les fiancés enterrent une bouteille de bourbon (pleine, bien entendu), un mois avant le mariage, afin d’éviter qu’il ne pleuve le jour de la cérémonie (dans les pays où il pleut tout le temps, comme la Belgique, on a inventé la formule “mariage pluvieux, mariage heureux”, mais qu’on se le dise on préférait se marier sous le soleil). Le jour J, le bourbon est déterré, partagé et apprécié par les époux. Afond.
Audrey Depuydt