Imaginez: un contraceptif bio, sans hormones donc, sans effets secondaires et qui s’adresse tant aux femmes qu’aux hommes… Il pourrait débarquer chez nous, on vous dit tout. 

On le sait, la pilule a de plus en plus de mal à passer et de nombreuses femmes pensent à plaquer leur plaquette. Alors qu’elle était synonyme d’émancipation pour nos grand-mères, elle est devenue moins sexy aux yeux des millenials… Une génération qui a le mot green à la bouche et qui n’a donc pas envie de dire amen aux hormones quotidiennes. Le scandale Diane 35 est aussi passé par là et l’impact de la pilule sur la libido ou la fertilité continue à faire peur (on démêle d’ailleurs bientôt le vrai du faux à ce sujet dans le mag). Des alternatives existent évidemment mais une petite nouveauté pourrait bien nous faire pousser un grand «Yes!» de contentement.

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C’est quoi? Un contraceptif 100% naturel et gender-neutral. Fini les hormones et la responsabilité du contrôle des naissance qui incombe aux filles, il peut également être pris par les mecs! Ce moyen de contraception du futur prendra la forme d’un anneau vaginal pour les femmes, et d’un patch pour les hommes. C’est une équipe de chercheuses de l’Université de Berkeley en Californie qui a fait la découverte, leur étude a été publiée dans la revue scientifique «Proceedings of the National Academy of Sciences».

Comment ça fonctionne? La recherche se concentre sur deux composés végétaux, le lupéol (que l’on retrouve dans la mangue, les olives ou les raisins par exemple), et la pristimerine (présente dans une plante, une vigne chinoise). Combinés, ils vont former une barrière naturelle et bloquer la fertilisation de l’ovule par le sperme. Les avantages? Pas d’effets secondaires, pas d’incidence sur la fertilité à long terme et pas besoin d’avaler de contraceptif à heures fixes. On le prend avant de s’éclater au lit ou dans les six heures après pour les filles.

C’est prévu pour quand? Forcément on ne s’emballe pas trop vite, ce moyen de contraception pourrait débarquer chez nous mais il faudra du temps. Les essais en sont encore au stade du laboratoire, on attend les premiers résultats pour la fin de l’année. Des recherches supplémentaires doivent être effectuées pour vérifier l’efficacité et la fabrication pourrait poser problème vu la faible quantité de lupéol contenue dans la mangue. On croise les doigts!