La combi de garagiste
On se lance si :
On sait dépanner un moteur. Non, c’est pour rire. Mais on adopte la combi si on a une bonne résistance à l’envie de filer « se laver les mains », comme on dit. Un vêtement qu’on doit déboutonner ou dézipper de haut en bas dix-huit fois par jour, et dont les manches risque de traîner dans la boue quand on se baisse, il faut bien en calculer les pour et les contre. Mais cette pièce intemporelle et indémodable sera flatteuse sur quasi toutes les morphologies : avec des talons, on gère les rondeurs sans avoir l’air d’un carburateur.
On oublie si :
Le total look « de travail » ne s’accommode que d’un mode de vie oisif. Par exemple, ça ne viendrait jamais à l’idée d’une vraie infirmière qui enchaîne les gardes de nuit et qui soigne vraiment de vrais gens de se balader en bottines blanches et toute nue sous sa blouse courte. Pour la combi, c’est pareil : si vous bossez dix heures par jour les mains dans le cambouis, le plâtre ou la tambouille, vous voudrez un fourreau lamé. En revanche, la pièce pas pratique qui incarne le job manuel, c’est pour les rentières. Qui ont une grande vessie.