Il pose son regard transparent comme l'eau d'un ruisseau sur un métier source de fantasme. Jeune, séduisant et la tête sur les épaules, Adrian , new face chez YC Models à Bruxelles nous raconte le mannequinat au masculin :
Qu'est-ce qui motive un garçon à se lancer dans cette carrière ?
La reconnaissance publique d'une part, mais aussi et surtout les opportunités artistiques, les voyages, les découvertes et l'ouverture sur le monde. Les métiers de la mode m'interpellent, je suis heureux de pouvoir les explorer.
Quel regard votre entourage pose-t-il sur votre carrière ?
Pour ma famille et mes amis, un regard neutre : ils l'abordent comme un métier avec un certain charme, mais éphémère. Même si mes parents préféreraient que je me concentre plus sur mes études, je les sais fiers de ma réussite dans le mannequinat.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?
Mon challenge principal est de gagner de la confiance en moi. La timidité est un désavantage dans ce genre de métier, mais je sais qu'elle s'atténuera avec l'expérience.
Que préférez-vous dans ce métier ?
J'aime la possibilité de rencontrer de nombreuses personnes, de découvrir et visiter des lieux nouveaux auxquels je n'aurais pas eu accès dans un contexte différent. C'est une opportunité d'apprentissage, de rencontres et de culture.
De quelle éducation êtes-vous issu ?
Une famille de classe moyenne, vivant dans la campagne française. J'ai grandi entre deux cultures, française et allemande, de par mes origines.
Vos projets d'avenir ?
Tout d’abord terminer et réussir mes études supérieures. Ensuite dans le mannequinat, j'aimerais avec l'aide de YC Models grimper les échelons progressivement, jusqu'en haut de l'affiche ! Surtout, j'ambitionne de travailler le plus possible, pour accumuler les expériences et les apprentissages, et développer au mieux ma carrière de mannequin.
Hugo Azagra, agent d'Adrian chez YC Models, nous éclaire sur les spécificité de sa mission :
Il existe différentes approches du métier d'agent de mannequin, avec le management mais aussi les débouchés. En général on est soit agent à la femme, soit à l’homme. Je suis l'un des rares à exercer les deux et j’en suis d’ailleurs très content, ça rend mon travail plus intéressant et plus complet, car la vision du métier est plus large. Je travaille aujourd’hui à la femme chez IMM et à l’homme chez YC Models.
Le marché est plus important à la femme, la concurrence est forte et la pression y est donc d’autant plus sensible. Les critères sont aussi plus stricts à la femme qu’à l’homme, notamment les mensurations ! Il est plus facile pour un homme d’avoir une allure sportive et saine. Pour une femme dans ce métier, cela nécessite un suivi plus régulier.
En tant qu’agent, il faut aussi pouvoir appliquer la bonne approche selon que l’on s’adresse à une fille ou à un garçon, souvent jeunes, en pleine croissance et présentant des tempéraments bien différents. Il y a tout un côté « psychologue » à notre métier.
Ce qui me fait lever le matin ? La passion pour un métier original. Il me permet de rencontrer et accompagner des personnes souvent intéressantes ! Chaque jour est différent et apporte de nouveaux challenges : ça j'adore.