Pour clamer son amour de la Belgique surréaliste, Delvaux lance à la rentrée une collection capsule (au sens propre) de mini Brillants aux couleurs des grandes villes belges. Des splendeurs second degré, à croquer devant le film réalisé par Jaco Van Dormael.

Dans ces miniatures, minaudières de cuir pour minauder belge, on peut caser tout le savoir-faire du maroquinier de luxe, et pas mal d’humour. Anvers, Bruxelles, Gand, Knokke-le-Zoute, Namur, Liège et Ostende sont représentées par leurs archétypes gastronomiques et culturels, dont la collection est à dévorer.

Jaco van Dormael a illustré cette ligne exclusive avec toute la poésie décalée de son imaginaire impressionniste.

Christina Zeller, la directrice artistique de Delvaux, échange avec le réalisateur au sujet de son interprétation des 7 mignardises issues de la “Belgitude Delvaux”

Jaco : Quand Delvaux m’a proposé de faire un projet je ne savais pas de quoi il s’agissait. Puis j’ai découvert les miniatures, ces petits sacs : exactement le genre de délires qu’on fait au théâtre et au cinéma. Ce qui m’intéressait c’était le mélange des échelles, construire des décors où l’on a  l’impression que le sac est grand puis qu’il est petit, que la pomme à côté du sac est plus petite mais en fait elle est plus grande. Et puis aussi c’est beaucoup sur l’alimentaire, tu vois, les moules, les frites, Liège en gaufre. On s’est dit on va faire la ville de Liège en gaufre de Liège, Ostende en moules, l’homme moule qui dépose le sac moule, on va faire des champs de frites … et tout ça, ça donne très faim.

Quel est votre pièce préférée de la collection ?

Jaco : Je suis le parrain de la frite ! Je suis le parrain du sac frite Delvaux et il donne super bien dans les champs de frites, ce sac. Mais bon, j’ai une préférence pour tous. J’ai une préférence pour tous ces petits délires alimentaires, très belges et très gastronomiques.

Pour vous, c’est quoi être belge ?

Jaco : Être Belge c’est vivre sur la plus épaisse des frontières d’Europe. Dans cet espèce d’endroit qui est français sans être français, qui est allemand sans être allemand. Ce dont je rêve toujours c’est que ce soit l’endroit où tout le monde est le bienvenu. L’endroit des mélanges de langues, de cultures, de styles.

Pourquoi avoir collaboré avec Delvaux ?

Jaco : Parce que c’était un super beau projet, un cadeau qu’ils m’ont fait en me disant : « Tiens, carte blanche. Que t’inspirent ces sacs ? ». Eh bien, tout. J’ai pu amener tous mes amis du cinéma, du théâtre, etc… qui sont dans ce même genre de délires, de petits décors et de mélange d’échelles.

Pourquoi cet hommage à la Belgique ?

Christina : Parce que Delvaux est belge, plus que belge. Une maison historique créée en 1829. La plus ancienne marque de maroquinerie de luxe au monde qui, pour la petite histoire, a été créée un an avant la constitution belge, d’où cet hommage à la Belgique.

Comment a démarré votre collaboration avec Jaco ?

Christina : Parce que d’abord je suis une fan inconditionnelle des films de Jaco, depuis de nombreuses, nombreuses année. Bien avant de travailler avec Delvaux. Je les ai tous vu, Toto le Héros, Le Huitième Jour, Le Tout Nouveau Testament. Le seul que j’ai raté c’est Mr Nobody. Mais autrement voilà, j’ai toujours eu un coup de cœur pour les films de Jaco, parce que je trouve qu’ils incarnent ce que la Belgique a de plus joli : la poésie, l’humour, le raffinement, l’élégance, le surréalisme. Enfin tout ce qui est Belge, voilà. On ne peut pas trouver un meilleur belge que Jaco Van Dormael.

Les #DelvauxMiniatures à savourer seront disponibles pour 700 € dès le mois de septembre.

En exclusivité pour ELLE Belgique, découvrez le court-métrage réalisé par Jaco Van Dormael :

 

Le making of :