Le truc pour arrêter de flipper dès qu'on pense à son porte-monnaie : économiser et investir pour de vrai !
Économiser, O.K., mais comment ?
Si on additionne les trois T-shirts pas chers shoppés vite fait, le plaid en promo qui sauvera notre déco et la tournée payée à nos potes pour fêter la rentrée, on arrive vite à plusieurs dizaines d’euros dépensés. Un montant qu’on pourrait convertir facilement en investissement.
Quitte à passer pour une radine ?
Non, quitte à passer pour une maligne ! Ça, c’est le conseil de Jirka Biebuyck, Personal Advisor chez Deutsche Bank. Une trentenaire, pro de la finance, qui a très vite défini ses priorités : « Quand j’ai très envie d’une paire de chaussures dont je n’ai pas besoin, je me pose une seule question : est-ce qu’elles conserveront leur valeur ? La réponse est non, évidemment. Du coup, je préfère investir le prix qu’elles m’auraient coûté dans un placement qui rapporte vraiment et qui pourra m’être utile au cas où... »
Une petite somme, ça change tout ?
Oui, tout. On croit trop souvent que 100 euros par mois, c’est trop peu pour choisir de se lancer et pour penser obtenir un rendement sur le long terme. On se trompe. 100 euros par mois, c'est vraiment bien ! Les laisser dormir sur un compte d’épargne classique, c’est une erreur. Il ne rapporte presque rien. « Il y a des alternatives, comme investir régulièrement - dans des fonds de placement - les sommes dont on n’a pas vraiment besoin pour assurer le quotidien », ponctue Jirka.
Et si je n’y connais rien ?
C’est normal. Donc on laisse faire les spécialistes. Dans les grandes banques traditionnelles, on ne propose que des produits « maison » (un peu comme une grande enseigne fashion qui ne propose que des fringues de sa propre marque). Mais il y a des alternatives. Chez Deutsche Bank, par exemple, on est plutôt dans un concept store qui fait une sélection parmi les meilleurs produits du marché et nous propose une solution qui correspond à nos goûts, à notre style de vie, à nos aspirations. Pour rester dans la comparaison avec nos fringues : on préfère quand même cette petite veste bien taillée à nos mesures plutôt que cette robe qu’on a déjà vue sur dix de nos copines et qui nous boudine. Avec les placements bancaires, c’est pareil !
Commencer au plus tôt, c’est juste hyper malin
Le calcul est easy : si j'investis dès aujourd'hui 100 euros par mois auprès de Deutsche Bank pendant 20 ans, mon total d’investissement sera de 24 000 euros. 24 000 euros de chaussures, de bijoux en toc, de sacs pas toujours chics, de cupcakes tout en sucre et gluten convertis en un investissement qui pourrait s’élever, au final, à un rendement de 40 745,78 euros*. Par contre, si je décide d’attendre encore 10 ans et d’investir ensuite 200 euros par mois pendant 10 ans, mon investissement sera identique (soit 24 000 euros au total), mais mon capital final sera de 30 998,41 euros*.
Bref : en investissant moins chaque mois, mais durant plus longtemps, je suis hyper gagnante !
Vient le moment de tisser des liens avec la personne qui va nous aider à bien les driver, ces fameux 100 euros par mois qu’on a réussi à économiser. Est-ce qu’il/elle connaît les meilleurs placements, le niveau de risque, le rendement potentiel, les frais inutile à zapper ? Est-ce que je peux lui poser toutes les questions qui me viennent à l’esprit et attendre une réponse totalement transparente ? Si c’est « oui », c’est que c’est bon !
*Ces exemples sont basés sur le rendement passé simulé de deux fonds mixtes disponibles sous la forme d’investisse périodiques. Le rendement brut moyen de ces fonds sur une période de 10 ans était de 5 %. Si l’on prend en compte les commissions, honoraires et autres frais ou taxes, cela aurait un impact négatif sur le rendement. L’exemple est libellé en euros. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs. Les investissements sont sujets à risques. Leur valeur peut évoluer à la hausse comme à la baisse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant de leur investissement.