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Paradis perdu d’Ernest Hemingway

Ce recueil contient 30 nouvelles, donc on a le choix. Pour un trajet de quelques minutes (deux stations), la nouvelle Paradis Perdu sera parfaite, elle ne fait que quelques lignes.

Quatrième de couverture du livre: Fallait-il dire qu’elle avait fait, la première, ce que personne n’avait jamais fait mieux depuis ; fallait-il parler des jambes brunes et charnues, du ventre plat, des petits seins durs, des bras qui enlaçaient si bien, de la langue agile, des yeux plats, du bon goût de la bouche. Fallait-il parler ensuite de la gêne, de l’étreinte, de la douceur, de la moiteur, de la tendresse, de l’étreinte encore, de la souffrance, de la plénitude et de cette fin qui ne finissait pas, qui ne finissait jamais et tout d’un coup était là, quand le grand oiseau s’envolait comme une chouette dans le crépuscule…

Paradis perdu, Ernest Hemingway, éd. Gallimard, 7,70€.