Vous rêvez d’une ligne de sourcils parfaite, mais vous n’êtes pas doué.e ou vous n’avez pas envie de les dessiner vous-même ? Le microblading est peut-être la solution. On vous dit tout sur cette technique qui sublime le regard.

Quelle méthode choisir ? À quel résultat s’attendre ? Quand faire une retouche ? Combien ça coûte ? Pour répondre à toutes nos questions, nous avons rencontré Louise Geertsen, professionnelle de la dermopigmentation et fondatrice de Louise G Dermo à Bruxelles.

Le microblading, c’est quoi exactement ?

C’est une technique de pigmentation semi-permanente pour améliorer l’aspect du sourcil. Elle s’adresse à celles et ceux qui ont déjà des poils, pour ajouter du volume par exemple ou modifier la forme naturelle du sourcil, ou à celles et ceux qui n’ont rien du tout. On va en fait appliquer dans la peau un pigment en forme de ligne qui va donner l’effet d’un poil. Cela peut se faire manuellement avec une très fine lame ou grâce à une machine munie d’une aiguille.

Personnellement, je travaille beaucoup avec le nanoblading, qui est un peu la version améliorée du microblading. Les lames, beaucoup plus fines, donnent un résultat plus doux et plus précis. Il existe aussi le microshading, qui va plutôt consister à apporter de l’intensité au sourcil en jouant sur un ombrage poudré ou dégradé similaire à celui d’un crayon de maquillage.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Louise Geertsen (@louisegdermo)

À qui ça va ?

On peut le pratiquer sur presque tout le monde, hommes ou femmes, peu importe le type de peau ou la forme de sourcils initiale. À l’exception des personnes qui ont une peau très fragile, ou de celles qui prennent certains médicaments qui fluidifient le sang. D’où l’importance d’une consultation au préalable, avec l’expérience, on reconnaît facilement les personnes pour lesquelles le micro blading est adapté ou non.

Comment se déroule la séance ?

On commence par une consultation pour analyser le type de peau du ou de la patient.e : mature, jeune, fragile, blanche ou colorée… Le ou la client.e m’explique ce qu’il ou elle souhaite, et je l’aiguille ensuite. Certain.e.s client.e.s préfèrent travailler une forme à la mode. Les sourcils carrés et épais sont particulièrement tendance en ce moment, on remarque que les sourcils fins ont moins de succès qu’autrefois. Personnellement, j’essaie de travailler de façon la plus naturelle possible. Mon but est davantage de donner plus d’effet aux sourcils que de changer leur forme.

Ensuite, la séance commence, elle dure en moyenne entre 2h et 2h30. Pour un microblading, on estime en moyenne que deux séances à un ou deux mois d’intervalle sont nécessaires. Pourquoi ? Parce que la peau, par “protection”, va rejeter une certaine quantité de pigment. Une deuxième séance est donc à prévoir.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Louise Geertsen (@louisegdermo)

Et après ?

On évite de s’exposer au soleil la semaine suivante. Ensuite, il vaut mieux protéger la zone avec un écran total car le soleil a tendance à effacer la couleur. En moyenne, le microblading dure entre 12 et 18 mois. On estime qu’on va refaire une retouche une fois par an en moyenne, cela dépend des gens.

Combien ça coûte ?

375€ pour les 2 séances complètes, que ce soit pour du microblading, du nanoblading ou du microshading.

À quel résultat s’attendre ?

À un regard comme “lifté”, sublimé grâce à un sourcil naturellement défini et dessiné selon sa morphologie. Et surtout, adieu l’étape du crayon à sourcils tous les matins.

Louise G Dermo : Rue Marianne 2, 1180 Uccle, 0475 84 80 65, plus d’informations sur les tarifs et la prise de rendez-vous sur louisegdermo.com

À LIRE AUSSI :

Une astuce TikTok pour trouver la forme de sourcils parfaite

7 conseils malins pour avoir de beaux sourcils

Le soap brows : du savon pour se dessiner des sourcils parfaits