Quand ton école est logée dans un château, il y a du niveau… Avec son campus à l’américaine et ses étudiants en uniforme preppy chic, on s’attendrait presque à tomber sur Serena Van Der Woodsen et Blair Waldorf dans les couloirs. Mais en vrai, c’est comment?
Impossible de ne pas remarquer la Bogaerts International School (la BIS, pour les intimes). Gérée par la famille Bogaerts, l’école privée a récemment déménagé dans un lieu d’exception: le château de Latour de Freins à Uccle. Avec un espace de 6.600 mètres carrés dans un parc boisé de 9 hectares, une école de codage et une autre de musique (la Brussels Rock School), l’établissement en jette incontestablement. Curieuses, on a voulu en savoir un peu plus sur la philosophie pédagogique de la BIS. Réponse avec une maman d’élève, et pas n’importe laquelle: Mélanie Dewulf, la directrice de l’agence Top Secret Communication.
> Un mot sur la Bogaerts International School et ses valeurs?
Ma fille de 12 ans, Lola, est en première humanité chez eux, ce qui correspond à la «Year 7» à la BIS. C’est une école internationale privée, elle est donc très proche de ses étudiants et leur propose un enseignement un peu plus «sur-mesure». L’école est fortement axée sur tout ce qui touche au monde d’aujourd’hui, à l’actualité, à l’économie, aux relations entre les différents pays… Mais le développement personnel, la critique de textes et l’autocritique sont également importants. Si on a choisi la BIS, c’est pour sa pédagogie, ses cours en anglais, sa modernité d’enseignement et son ouverture sur le monde. Le fait que ma fille évolue dans un environnement international, c’est évidemment un grand plus.
> La participation en classe, c’est encouragé?
Il y a effectivement beaucoup de participation en classe et d’interactions entre les élèves. Ici, le «par coeur» n’est pas privilégié. Les enseignants organisent des débats sur différents sujets, et essaient de prévoir assez de temps pour que les élèves fassent leurs «devoirs» ou travaux de recherche en classe. Mais ce n’est pas pour autant que les devoirs à la maison sont inexistants.
> La Bogaerts International School, elle est axée digital et nouvelles technologies?
Oui, il y a plusieurs cours là-dessus, dont un qui s’appelle «Digital Design» par exemple. C’est très rare pour des élèves de 12 ans mais c’est actuel et tellement nécessaire pour les jeunes qui sortent de l’école. Tous les élèves ont besoin d’un ordinateur dès leur plus jeune âge. Ils l’utilisent en classe et les devoirs et tâches à réaliser sont donnés sur une plateforme interactive. Je surveille ça tous les jours et c’est super bien fait. Cela leur apprend rapidement comment gérer l’organisation des documents et dossiers online.
> Des activités qui vous plaisent particulièrement?
En plus des cooking workshops, des sessions de débat et des petits dej avec les parents, la Bogaerts International School organise aussi des cours de dessin, de yoga, de codage… sans oublier les échecs pour le développement de la logique et de l’esprit stratégique. Mais ce qui est génial aussi, c’est que la BIS propose automatiquement un soutien en anglais (ou dans d’autres matières) à ceux qui en ressentent le besoin. Les professeurs parlent beaucoup avec la direction et les élèves. Le but de l’école, c’est vraiment de faire grandir les étudiants, qu’ils réussissent en collaboration avec les profs et les parents.
> Pourquoi étudier en anglais?
C’est ma fille qui a fait ce choix, il vient d’elle à 100%! Nous partons régulièrement à l’étranger avec nos deux enfants, ils sont donc souvent confrontés à différentes cultures et à différentes langues. Je pense que cette envie de pouvoir s’exprimer partout dans le monde vient de là. Lola a quitté ses amies et son environnement habituel pour étudier à la BIS, ce n’est pas facile tous les jours mais elle en ressortira grandie. C’est une décision très courageuse de sa part, elle peut en être fière. Et nous encore plus!
> Un mot sur cette impression de campus à l’américaine?
Le cadre est magnifique et tant mieux pour les enfants. C’est vrai qu’il y a un uniforme mais c’est le cas dans beaucoup d’autres écoles… Le bâtiment est impressionnant mais l’environnement est très chaleureux et convivial. On n’a pas du tout l’impression d’un prestige à outrance.
> Le coût élevé* de la BIS, c’est justifié?
C’est toujours un sujet délicat. Je ne comprends pas pourquoi les gens sont rarement choqués par le prix exorbitant d’une voiture de luxe mais bien par celui d’une école privée internationale. C’est pourtant l’avenir de nos enfants, leur culture, leur éducation et leur ouverture sur le monde qui est en jeu. C’est un vrai investissement pour la vie! Oui la BIS est plus chère qu’une école publique mais c’est logique puisqu’elle n’est pas subsidiée. L’approche est également complètement différente. Le service et l’enseignement y sont différents, plus «actuels». Les élèves sont aussi mieux pris en charge vu le nombre plus réduit d’enfants par classe.
* 1000 euros pour les frais d’admission puis entre 4.950 et 19.600 euros par année scolaire.