Sur l'esplanade du Trocadéro avec la Tour comme rampes d'éclairages, Anthony Vaccarello a célébré Saint Laurent ancré dans l'histoire de la mode parisienne, avec une rétrospective moderne sur les sources de la Maison.
Le Belge a présenté une collection heureuse et spectaculaire, qui incite à la fête : un minimalisme assumé - coupes courtes et lignes échancrées, l'une des signatures de Vaccarello - interprété dans un esprit nightclub.
Les valeurs modernisées rendaient hommage aux différentes périodes de Saint Laurent : le Jardin Majorelle, sa passion pour les peintres impressionnistes, ses égéries des années 70 ( Betty Catroux, Catherine Deneuve, Katoucha), le smoking... "Je voulais raconter l'histoire de Saint Laurent, de Paris - rien de plus profond que cela".
La scénographie du défilé clamait l'envie de revivre le faste insouciant et luxueux des nuits parisiennes, une certaine épure contemporaine en ligne de mire.
Les bottes "à plumes", les robes boules, les shorts en cuir pour dédramatiser des vestes emblématiques de l'esprit de la Maison, donnent à la prochaine saison une énergie vive taillée pour la séduction. Un érotisme suggéré, mixé d'une révérence à Pierre Bergé.
D'autres images :