mathildehongkong

©Instagram Béa Ercolini

Souve-reine. J’ai eu la chance de la côtoyer de près pendant la mission économique belge partie présenter les créateurs belges à Hong Kong et je l’avoue, j’ai été scotchée.

Par son allure, d’abord. Mathilde est grande, mince, avec des proportions nickel. Par son professionnalisme et son côté tout terrain, y compris lorsqu’elle a traversé,  en escarpins, l’exposition de Charles Kaisin au sol composé de planches de bois non fixées. Concept discutable mais reine 4X4. Elle est aussi empathique, sympathique. A visité TOUS les stands des exposants du pavillon belge, écouté chacun avec attention. On lui reproche la petite raideur dans la nuque typique des Saxe-Cobourg-Gotha quand ils écoutent les explications en visite officielle ? Chez le consul de Belgique, c’est franchement décontractée qu’elle a feuilleté le book de Eddy Anemian, étudiant prometteur de La Cambre, regardé avec un plaisir manifeste les photos des collections de Carine Gilson, de Johanne Riss, écouté Didier Vervaeren et Alexandra Lambert parler de la mode à Bruxelles, discuté en privé avec Jean-Paul Lespagnard… Un détail rigolo : lorsqu’elle parle anglais, comme elle l’a fait lors de l’inauguration du salon du design dont la Belgique était l’invité d’honneur, c’est avec un drôle d’accent bruxellois. Comme si elle avait appris la langue de Shakespeare avec Arno. Nobody’s perfect, mais sa Majesté n’est pas loin du 10/10.