Vibrant et puissant. On vous propose aujourd’hui de découvrir le travail de deux photographes engagées, Paula Akpan et Harriet Evans. 

«Je suis fatiguée d’être vue soit comme une pute, soit comme une prude.» «J’en ai ai marre de devoir expliquer le consentement.» «Je suis fatiguée de toujours devoir défendre le planning familial.» Des mots inscrits sur des dos, l’idée vient de deux Anglaises, Paula Akpan et Harriet Evans. Photographes, les filles se sont rencontrées à l’univ de Nottingham avant de créer le «I’m tired project».

Le concept? Utiliser le corps comme un tableau pour dénoncer des discriminations sexistes, homophobes, racistes… Des maux qui collent à la peau. Paula et Harriet se sont inspirées du body art et du mouvement Free the Nipple mais le dos s’est rapidement imposé comme support de prédilection. Pour souligner «l’idée que la société colle une étiquette à chacun», ont expliqué les filles à Konbini. «On a aussi supposé que comme les étudiants de notre âge étaient sur le point de se lancer dans la course aux jobs, ils ne voulaient pas avoir leur poitrine dénudée exposée partout sur Internet.»

Tout le monde peut participer au projet, mais pour le moment, ce sont principalement des femmes qui se prêtent au jeu. Résultat? Des récits puissants et des images fortes en noir et blanc. Façon «Humans of New York», les modèles racontent leur histoire sur la page Facebook ou Insta du projet. Et on est touchés, forcément.

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