1968 – 2018

  • Fleur de Peau

Ce que l’on sent : une odeur de peau, une odeur de muscs.

Parfumeur : Olivier Pescheux.

Illustrateur : Dimitri Rybaltchenko.

Il s’agit d’un parfum doux, moelleux, poudré mais possédant une certaine fraîcheur, grâce à l’inclusion d’une note d’iris, plus froide. Incipit de bergamote et mandarine italiennes, une poignée de baies roses entre pétale et poivre.

Les années soixante, c’est aussi une immense vague d’empathie, d’engouement pour les spiritualités et les pratiques hindouistes. On s’assied en cercle vertueux, on répète le mantra « Ôôômmmm » le plus longtemps possible, on fait l’amour les uns avec les autres.

Pour Fleur de Peau, l’illustrateur a trouvé son inspiration dans le mot psychédélisme. Une princesse, d’une beauté sans pareil, tombe follement éprise du fils d’Aphrodite. Il la rejoint nuitamment, elle l’enlace dans ses songes.

  • Tempo

Ce que l’on sent : une odeur chaude, boisée, absolument racée.

Parfumeur : Olivier Pescheux.

Illustrateur : Safia Ouares.

Pour cette création, Diptyque reprend le thème du patchouli, mais en l’affinant avec pas moins de trois différentes extractions, toutes issues du réseau d’approvisionnement durable mis en place par Givaudan dans l’île de Sulawesi, en Indonésie.

Montées puissantes, boisées, presque camphrées, allégées par des feuilles de violette. Des baies roses, de la bergamote et un jasmin frais pour le peps et la couleur. Un accord ambré pour le sex-appeal. Composé de sauge sclarée (version végétale de l’ambre gris) et d’ambrofix (extrait des mêmes feuilles aromatiques) sans oublier les muscs, pour la finition.

Pour Tempo, l’étiquette symbolise la vision d’un chaman communiquant rituellement avec la forêt où nait le patchouli, où vivent les esprits et les bêtes.

Les eaux de parfum Fleur de Peau & Tempo sont disponibles chez Senteurs d’Ailleurs, 1A Place Stéphanie à Bruxelles, au prix de 130 € chacun.