SWEETY
Sweety, c’est le nom de la chaîne YouTube de Jonas Zimmer, 21 ans, passionné de pâtisserie. Producteur de vidéos, Youtubeur et influenceur culinaire, il fait aujourd’hui saliver plus de 19 000 abonnés grâce à ses vidéos toutes aussi gourmandes les unes que les autres. Il nous explique son cheminement pour en être arrivé jusque là.
- “Sweety”: c”est qui, c’est quoi?
“Sweety”, c’est le nom que j’ai donné à ma chaîne YouTube. Ça me fait penser à quelque chose de petit, mignon et sucré. Ça colle assez bien avec le concept de ma chaîne et c’est facile à retenir. Le style de vidéos que l’on retrouve sur ma page m’a été inspiré par le célèbre “Tasty”. Il s’agit de vidéos qui détaillent de A à Z la réalisation d’une recette en la rendant alléchante et en donnant un maximum d’informations en le moins de temps possible. J’ai publié ma première vidéo le 1er juillet 2016, ça fait donc un an et demi et une bonne centaine de vidéos que Sweety a démarré.
- Le déclic qui t’as aidé à te lancer sur YouTube?
“Il y a 4 ans, après avoir fini mes études secondaires en sciences, j’ai décidé de partir un an en France pour suivre une formation de pâtisserie dans le but d’en faire mon métier. Après avoir réussi mon CAP pâtissier, j’ai commencé à tourner des vidéos, d’abord humoristiques et j’ai ensuite voulu concilier ma nouvelle passion (la vidéo) à mon ancienne (la pâtisserie) pour créer Sweety. J’ai, tout d’abord, décidé de me lancer sur Facebook où j’ai réussi à rassembler plus de 840 000 personnes. Mais contrairement à Facebook, la plateforme YouTube rémunère les créateurs de contenus. C’est entre autre pour cette raison que je me suis lancé sur YouTube et que je compte m’y développer bien plus. Les vidéos y sont également de meilleure qualité, en comparaison à Facebook.”
- Combien gagnes-tu grâce à YouTube et comment gères-tu ton business?
“À côté de YouTube et Facebook, j’ai signé avec une agence de marketing d’influence, il y a tout juste un an. Elle s’occupe de mes campagnes avec les marques, généralement un échange de visibilité contre rémunération. Par rapport à mon salaire YouTube, j’en suis environ à 200€/ mois. Un calcul simple est de se dire qu’un youtubeur francophone gagne environ 1$/ 1000 vues. Malheureusement, je ne peux pas encore en vivre essentiellement. Il faut savoir que je suis tout seul derrière ce projet. Je filme et monte moi-même toutes mes vidéos. J’ai appris via des blogs et des tutoriels sur YouTube.”
- Des futurs projets?
“Ma communauté Facebook est assez importante comparée à ma communauté YouTube. À l’avenir, je vais essayer de faire de YouTube ma plateforme de prédilection. Je vais légèrement changer le format de mes vidéos; je vais commencer à me montrer face caméra puisque pour le moment on ne voit que mes mains qui pâtissent. Elles seront également rallongées pour que je puisse donner plus d’astuces et de conseils. Je vais tout mettre en place pour pouvoir avoir un contact plus personnel avec les gens qui me suivent, et rediriger ma communauté Facebook à ma page YouTube.
Noemi Dell’Aira
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