Baisse de moral, journée harassante, besoin de vous changer les idées ? Glissez-vous sous les couvertures, munissez-vous de comfort food et laissez-vous guider par notre sélection de séries bonne humeur. De la mythique Friends à la fucked up Shameless, il y aura de quoi libérer des endorphines. Good vibes only, promis !
La plus outsider - Love
On se demande si cette série porte bien son nom. Loin des histoires d’amour cucu-pompom, des romances de midinettes et des love stories insipides, on vous a dégoté Love. Une suite d’actes manqués et d’attentions maladroites menées par deux trentenaires mal aimés à la personnalité tantôt loufoque, tantôt borderline. Ensemble, ils trouvent pourtant la force de s’amouracher autant que de s’autosaborder. La troisième et ultime saison vient de sortir sur Netflix et on se demande si ce soap se terminera sur un Happy End… Mais une fin classique serait-elle digne de Love ?
La plus culte - Friends
Des rires du premier au dernier épisode. Non, on ne parle pas des éclats préenregistrés communs à toutes les sitcoms américaines, mais des vrais pouffements, des gloussements gras et des franches rigolades qui nous font convulser dans notre canapé. Friends, c’est la combinaison magique de personnages mythiques, d’appartements douillets, de péripéties rocambolesques, d’amitiés soudées et d’un café où il fait bon se retrouver. Le tout sous la bienveillance d’un New-York des années 90. Impossible de passer à côté de cette série qui nous donne et redonne toujours le smile !
La plus old school - That’s 70 show
Back to the seventies avec cette série qui retrace la vie de jeunes adolescents dans une petite ville paumée du Wisconsin. Ensemble, Donna, Fez, Kelso, Jackie et Steven tuent le temps dans une Amérique profonde où il ne se passe pas grand-chose. Ils traînent dans les sous-sols de leur maison pavillonnaire, fument de l’herbe en cachette, réalisent leurs premières expériences d’adolescents et jouent parfois aux rebelles en tout bien tout honneur. Dans ce soap signé Fox, c’est pourtant la première fois que l’on voit des jeunes se défoncer sans pour autant nous faire comprendre qu’ils finiront tous toxicomanes et sans abris. Une petite révolution. Au-delà de son côté progressiste, That’s 70 show rassemble également un casting de choix précoce avec une Mila Kunis plus teenager et agaçante que jamais et un Ashton Kutcher prépubère et à la limite de la débilité. Des parents aux adolescents, tous les personnages sont drôles et singuliers. Remise au goût du jour grâce à Netflix, cette série ne manquera pas de vous divertir !
La plus acidulée - New Girl
Jess rentre un peu plus tôt de vacances et souhaite surprendre son mec en débarquant complètement nue avec un gros noeud rouge sur le sexe. Mauvaise idée. Celui-ci profitait de l’absence de sa chérie pour s’envoyer une petite blonde. En pleine effusion de larmes post-tromperie, la voilà donc obligée d’emménager avec trois hommes débordants de testostérone et peu habitués à la présence d’une femme, qui plus est, déprimée… Un pitch loin d’être feelgood et pourtant cette série s’avère être une explosion de bonne humeur. Entre les situations plus drôlissimes les unes que les autres, les personnages aussi déconcertants qu’attachants et les histoires d’amour cocasses, on se régale à chaque épisode. Malheureusement, après sept saisons, c’est bientôt la fin du bail pour cette coloc saugrenue.
La plus funky - Grace et Frankie
Deux avocats associés et amis septuagénaires annoncent à leur femme respective qu’ils les quittent parce qu’ils sont gays, qu’ils s’aiment depuis plus de 20 ans et qu’ils veulent se marier. Bim. La claque. On met les pieds dans le plat dès le premier épisode. Les ex-épouses que tout oppose décident alors de se réfugier dans leur maison de vacances commune. Mais entre l’élégante et coincée Grace, et l’excentrique bobo-hippie Frankie, le quotidien n’est pas de tout repos. Pourtant, ensemble elles trouveront la force de prendre un nouveau départ. Plus qu’une tragédie, cette histoire est donc la preuve qu’il n’y a pas d’âge (surtout pas le troisième) pour se réinventer.
La plus junkie - Shameless (US)
Des parents accros à toutes les drogues que l’on puisse trouver au coin d’une rue, un père déchet de la société, une mère malade mentale, des gosses livrés à eux-mêmes, pas de thune, pas de règles et une bonne grosse dose d’inconscience. C’est un peu le pitch de cette série aussi trash que touchante. Malgré les coups foireux des parents, une maison qui tombe en ruine et des mioches ingérables, Shameless est une série qui nous redonne le sourire. Tel un cafard, la famille Gallagher survit à toutes les épreuves auxquelles elle fait face. Les acteurs sont bons, le ton est juste, le cadre est loin d’être glamourisé et les dialogues sont tordants. On est chez les pèquenauds et on s’y sent bien.
La plus existentielle - The good place
Et si le paradis et l’enfer existaient vraiment ? Et si une vie remplie de bonnes actions, d’altruisme, de gentillesse et d’amour vous offrait un ticket direction le plus bel endroit au monde ? Mais que se passerait-il si l’on y envoyait par erreur un monstre d’égoïsme souvent mal intentionné et ne vivant que pour son plaisir au détriment des autres ? Cette personne pourrait-elle se fondre dans le décor et feindre la miss parfaite ? C’est la question qui anime The good place. Une série fantasque et délicieuse menée par une Kristen Belle nonchalamment attendrissante.
La plus touchante - Atypical
C’est tendre et douloureux, bouleversant et pourtant si juste. Atypical, c’est l’histoire de Sam, un jeune autiste qui quitte le confort de l’enfance pour l’impitoyable âge adulte. Période de doutes, expériences amoureuses, relations physiques et questionnements intérieurs... Un quotidien loin d’être facile pour son entourage comme pour Sam. Malgré quelques épisodes ombrageux, cette tragi-comédie ne manque ni d’humour ni de légèreté. Une série atypique qui nous pousse à redéfinir le concept de l(‘a)normalité. Après une première saison enthousiasmante, on attend la suite avec impatience sur Netflix.
La plus progressiste - The bold type
À la croisée entre Sex and the city et le Diable s’habille en Prada, on retrouve The bold type. Une série basée sur le quotidien de Jane, Kat et Sutton, trois amies et collègues qui bossent pour un magazine féminin. Bien entendu, ça nous parle. Mais au-delà de cette ambiance typiquement féminine, cette série casse les stéréotypes du genre grâce à ses prises de position engagées et son ouverture d’esprit rafraîchissante. Légère, intelligente, et progressiste, cette série nous permet de renouer avec les comédies girly.
La plus plouc - My name is Earl
Avec My name is Earl, plongée au coeur d’une Amérique profonde et “white trash”. Au beau milieu des péquenauds, on retrouve Earl, un cul-terreux dont la vie se résume à une série d’arnaques, de coups bas et de friponneries. Mais alors que son dernier méfait lui permet de gagner à la loterie, il se fait renverser par une voiture. Pour lui, c’est un signe du destin. Il est temps de changer de vie et de devenir un homme meilleur. Afin de redorer son karma, Earl dresse donc la liste de ses fautes et se jure de toutes les réparer. Mis à part un scénario original, My name is Earl rassemble également des personnages survoltés, des mésaventures loufoques et des situations aussi grotesques qu’hilarantes. Si la série force souvent le trait jusqu’à en devenir parfois indigeste, elle ne porte pour autant jamais un regard condescendant sur ces rednecks attendrissants.
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