Sérieux ?
Carrément. Une personne épanouie aura moins envie d’aller voir si l’herbe est rose ailleurs.Elle est plus créative, plus au taquet. CQFD.
On pourrait, pour le prouver, se fier aux nombreuses études de prestigieuses universités menées sur le sujet du bonheur au travail. On pourrait comparer la loyauté, l’absentéisme, le nombre de jours de « congés maladie » entre les employés heureux et les autres. Mais il suffit de se pencher sur son propre cas pour comprendre l’utilité de retrouver le sourire derrière son écran (et pas seulement parce qu’on y voit l’heure qui passe).
Être heureux, partout, tout le temps, ça ne serait pas une injonction supplémentaire à porter sur nos épaules déjà bien chargées ? Ça voudrait dire qu’on n’a plus jamais le droit de flancher, d’être grumpy, de râler quand quelque chose nous déplaît ? Pas loin…
Mais un (bon) CHO ne vise pas ça. Il ne mesure pas la largeur de notre sourire quand nous arrivons, il ne nous taxe pas de « meuf qui fait la gueule tout le temps » gratuitement. Par contre, il analyse les raisons de nos grognements et tente d’y apporter des solutions. Pour le bien de l’équipe et des résultats.
Parce que son but premier, c’est ça : augmenter notre productivité dans les meilleures conditions. Parce qu’à la fin, il est payé aux résultats, pas à la qualité des fruits bio qu’il fait livrer chaque semaine au bureau.
Ils dispose d’éléments de mesure (taux d’absentéisme, de rotation, objectifs de performances) qui vont permettre de voir si ses interventions (amélioration de la qualité des briefings, ateliers créatifs et brainstormings) amènent une réelle amélioration.
Il crée les conditions pour que ses collègues puissent déployer leurs ailes. C’est un « super communicant », quelqu’un qui sait conjuguer médiation, confiance, flexibilité et objectifs. Encore faut-il le laisser faire…