Un beau retour de succès, aussi, pour l’Académie d’Anvers, récemment mise en cause dans un article à charge publié par B.O.F, dans lequel l’école anversoise et son directeur Walter van Beirendonck avaient manifestement été désignés pour endosser, seuls, toutes les récriminations que l’on peut bien avoir à l’égard d’une école d’excellence, d’art de surcroît. Décriée sans mise en perspective par ce support ultra-puissant (mais au profit du Central Saint Martins, britannique comme B.O.F), l’Académie a triomphé par son talent.
De son côté, Ester Manas, Toulousaine de 25 ans, venue étudier à La Cambre de Bruxelles après une année de prépa aux Ateliers de Sèvres à Paris, s’est distinguée grâce à sa collection de fin de Master, dans laquelle elle avait exploré des territoires de mode encore niches : la peau, l’excès de peau, et le droit à une appétissante différence, célébrant « l’excès du corps » pour en faire un bijou : « toutes les femmes peuvent être sexy, si elles sont prêtes à oser, et qu’on leur en donne les moyens stylistiques ».