Jean-Pierre Blanc avait composé cette année ses jurys de Haider Ackermann pour la mode, par Bettina Rheims pour la photographie, et par Christelle Kocher au nom de la Maison Lemarié, pour la deuxième promotion de la section accessoires. « Je les ai choisis pour leurs façons singulières de procurer des émotions. Pour les expositions, nous présenterons des artistes qui ne sont pas forcément connus du grand public, comme Pierre Marie, qui dessine des tissus, très respecté dans la profession. Notre mission est aussi d’encourager les savoir-faire. »
Célébré par tous « les professionnels de la profession », suivi par les médias les plus influents, avec passages réguliers de ministres et CEO des groupes qui font la pluie et le beau temps sur la mode internationale, c’est au Festival d’Hyères que l’avant-garde se passe. Pour Jean-Pierre Blanc, « il ne faut mettre son énergie à pousser tous les métiers de la mode. Le festival démarre avec le printemps, les fleurs, les jardins. C’est un environnement qui invite à la non prise de tête. On n’est pas dans une capitale. Il y a bien sûr le stress des préparatifs, mais le contexte apporte force et sérénité. À Hyères, c’est la mer qui nous garde les pieds sur terre (le festival n’est pas à un paradoxe près). Je suis très attaché à la réalité. »
Les jeunes talents révélés lors de la 33ème édition sont sur leur rampe de lancement. Vivement les suivants.