Comment devient-on mannequin mains ?

« Une chose est sûre, je n’ai pas dû aller à l’université ! Et ce n’était pas non plus le rêve de ma vie. Ma grand-mère me disait que j’avais de belles mains et ajoutait même en riant que je pourrais devenir mannequin mains. J’étais dubitative quant à l’existence de ce métier, mais j’ai gardé cette idée dans un coin de la tête. Ensuite, j’ai travaillé un petit peu dans le mannequinat, mais j’ai vite compris que mon 1 mètre 68 ne me permettrait jamais de défiler sur les catwalks. C’est en participant à un casting pour la marque de vernis à ongles O.P.I que j’ai remarqué pour la première fois l’engouement suscité par mes mains. Tout le monde voulait les voir et ils ont même appelé le directeur de la boîte. Ce jour-là, j’ai décroché mon premier vrai contrat. J’ai fait imprimer quelques-unes des photos sur des cartes de visite et décidé de tenter ma chance comme mannequin de détail mains. Cela fait plus de dix ans que j’exerce ce métier. Ma grand-mère avait raison ! »

Vous auriez préféré être mannequin au sens classique ?

« Pas forcément. J’ai réussi haut la main en quelque sorte. Ma beauté s’apprécie par petits bouts (rires). »

En quoi vos mains sont-elles si photogéniques ?

« J’ai de longues mains, avec des doigts fins et des poignets délicats. Ma peau présente une belle texture et sa carnation légèrement olive me permet de répondre à des demandes variées. Je travaille régulièrement pour des marques de vernis à ongles comme Essie et Sally Hansen qui tiennent absolument à ce que le lit des ongles soit long, sain et harmonieux. »