Ils ont encore cassé Internet ! Dans la nuit du 16 au 17 juin, le couple star le plus célèbre de la Planète a sorti un disque. Intitulé “Everything Is Love”, comme pour rappeler aux mauvaises langues que tout roule entre eux deux, l’album risque, as usual, de plier tout le game 2018.

Mais pas de panique : l’album n’est pour l’instant écoutable que sur Tidal, la plateforme de streaming des… Carter. Neuf titres produits par le couple himself, Pharrell, Dave Sitek (du groupe TV on the Radio) ou encore Boi-1da, bref la crème des beatmakers du secteur. Et si Jay-Z et Beyoncé ont déjà à maintes reprises échangé leurs salives et leur voeux sur quelques tracks d’anthologie (de “’03 Bonnie & Clyde” en 2002 à “Drunk In Love” en 2013), c’est la première fois qu’ils partagent la mise sur tout un disque. Une façon, sans doute, de proclamer que leur amour vibre encore, malgré les accusations d’adultère proférées par madame (sur son “Lemonade” en 2016) et les excuses un peu plates données par monsieur (sur son “4:44” l’année suivante). C’est beau.

Ce qui l’est encore plus, c’est le premier clip (du titre “Apes**t”) qui accompagne la sortie de cet album-monstre. On y voit donc le couple chiller tels des nababs bling bling dans les allées et les salles du Louvre. Prendre la pose devant la “Victoire de Samothrace”. Toiser le Napoléon de David. Converser seuls à seule avec la Joconde. Louer le musée le plus prestigieux du monde pour tourner un petit clip ? Bagatelle ! Et tout ça habillés en Peter Pilotto, en Burberry et Versace… Ça claque, c’est sûr. Et ça laisse songeur, pour les modestes terriens que nous sommes. Un goût amer aussi, peut-être. Il n’y a plus rien de normal chez Jay-Z et Beyoncé. Leur opulence est telle qu’ils font aujourd’hui vraiment tout ce qu’ils veulent. Sans que plus rien ne les atteigne. S’ils divorcent un jour dans notre vie, c’est sûr : on va le sentir passer.