Après le lancement, en 2016, de sept fragrances féminines, Louis Vuitton nous séduit à nouveau, en 2018, avec 5 parfums masculins de caractère.
Jacques Cavallier Belletrud, maître parfumeur de la Maison Louis Vuitton, s’est lancé dans une aventure olfactive. Ayant carte blanche, le nez ne s’est fixé aucune limite en terme de choix de ingrédients. Seules des matières nobles trouvent leur place dans ces créations. Des associations parfois surprenantes mais toujours subtiles, qui confèrent à cette collection une identité forte.
Cinq fragrances d’exception qui rendent hommage aux aventuriers à la conquête d’eux-mêmes
Ces parfums ont un thème commun : celui de l’aventure, de la découverte et de la liberté. Chaque fragrance possède une histoire propre qui nous emmène en voyage déjà rien que par leurs noms évocateurs qui titillent l’imagination : L’Immensité, Nouveau Monde, Orage, Sur la Route et Au Hasard.
Des parfums singuliers et intenses
L’Immensité : Un parfum d’une grande puissance. Le nez fait ici l’alliance de l’amertume du pamplemousse avec le gingembre, le labdanum ainsi qu’une overdose d’ambroxan, une note ambrée sensuelle. Sur la peau, on retrouve des notes de gingembre extrait au CO2, épicé, citronné presque aussi vert qu’une feuille de verveine.
Nouveau Monde : Un accord oriental inattendu inspiré par un chocolat maya déguster par le nez au Guatemala, un mélange de cacao, d’épices, d’eau et de miel sans lait. Le parfumeur construit sa composition autour d’un résinoïde de cacao naturel, issu de Côte d’Ivoire et transformé à Grasse. Au versant suave du cacao, s’oppose un bois de oud assam originaire d’une petite fabrique familiale au Bangladesh. Sur la peau, les vapeurs cuirées du oud se mêlent au cacao et à l’encens tout en laissant le safran exprimer sa nervosité.
Orage : Une connexion avec la nature qui fait naître un bois surprenant. Un jus concentré qui ne recèle qu’une dizaine de matières premières d’un luxe fou. Pour exprimer ce paradoxe entre la fragilité humaine et la force vive
de la nature, le nez choisit d’associer la noblesse de l’iris à un cœur de patchouli fractionné dont on n’a conservé que la saveur des feuilles. A la fois terrien et végétal, ce parfum prend des tonalités musquées.
Sur la Route : Inspiré par le souffle du vent sur la peau, Jacques Cavallier Belletrud a composé une fragrance réconfortante. Une bouffée d’optimisme et d’énergie vitale. Le parfumeur réunit les agrumes de Calabre qu’il affectionne depuis toujours et commande une qualité de cédrat très particulière. Au cédrat, il ajoute de la bergamote
et quelques vapeurs d’herbe fraîchement coupée qui offrent au parfum un accent vert.Le parfum rend hommage à l’une des plus belles notes balsamiques de la parfumerie : le baume du Pérou. Cet ingrédient utilisé par les Mayas pour son pouvoir cicatrisant est cultivé au Salvador mais transite par le port de Lima, ce qui explique l’origine de son nom.
Au Hasard : Le Maître Parfumeur rêvait d’un ovni olfactif. Une senteur surprenante sans repère familier. Il choisit de sublimer une qualité exceptionnelle de santal. Un bois cultivé au Sri Lanka dans le respect du développement durable qui recèle toutes les vertus olfactives du santal indien devenu intouchable. Sur ce bois, il décide de greffer de la graine d’ambrette. Une fragrance délicieuse mais très difficile à obtenir. Au Hasard provoque
un trouble profond. Il joue et détourne les codes de la virilité boisée. Un véritable parfum totem.
Louis Vuitton nous emmène en voyage olfactif et nous apporte la preuve qu’il suffit parfois de fermer les yeux pour être transporté à l’autre bout du monde.
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