La nouvelle génération portée par des idéaux
Rushemy Botter a interprété avec humour les questionnements sociologiques et écologique d’une jeunesse caribéenne qui cherche son chemin pour s’intégrer. Le propos de BOTTER ? « Créer une collection honnête, parce que la mode perd un peu de son sens ». Au Festival, les professionnels chevronnés, qui en voient d’autres, prophétisaient unanimement et à table lors de conversations informelles : « c’est le prochain Virgil Abloh ». On le lui a répété. Il a éclaté d’un beau rire heureux : « Amazing ! Mais pour l’instant, nous souhaitons surtout grandir de façon organique, sans nous précipiter. Nous voulons être créatifs, mais nous souhaitons que nos collections puissent aussi se vendre. Notre objectif n’est pas de construire une marque « hype », mais un label stable et solide. Pérenne ». Une réflexion lucide et rationnelle, qui dénote dans la folie de l’hyperproduction. Avec la même démarche de « création responsable », Jina Jung, a réalisé en collaboration avec Le Coq Sportif, dans la section « accessoires », une collection de sac “Conshoesness” à partir de baskets démontées et recyclées.