Le fluo

C’est quoi ?

Un vestiaire repeint au Stabilo, phosphorescent dans le noir, qui évoque la fête, les nineties, la techno post-Cindy Lauper.

Quand on dérape :

On oublie qu’on a plus de 17 ans, et on pense que s’habiller comme un néon, c’est jeune et décalé. Rose et jaune du sol au plafond, on adopte à plein régime tout ce qu’on chipotait avec modération à l’époque où Jean-Jacques Goldmann était n°1 au Top 50 : les chaussettes fluo + la minijupe en vinyle + le top filet + le bandeau éponge dans les cheveux + les boucles d’oreilles en plastique. On trouve que ça fait Moschino. Jeremy Scott pleure dans son loft recouvert de Looney Tunes.

Quand on gère :

On y va par touches, et on mélange avec du noir. Quand on opte pour le K-Way vert fluo, option très acceptable, on contraste avec des pièces sobres, et on y va doucement sur les accessoires. La question n’est pas d’oser, mais de doser.