C’est une petite bombe qui a été lancée : des stars de Youtube profiteraient de leur célébrité pour harceler sexuellement leurs jeunes fans. Depuis, Twitter s’enflamme.
Tout a commencé par un tweet de Squeezie. Le Youtubeur français aux 11 millions de followers a balancé sur ses réseaux : « Les Youtubeurs (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique des jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels, on vous voit. La vérité finit toujours par éclater. » Le message est partagé en masse mais aucun nom, ni preuve d’ailleurs, n’est dévoilé.
Les YouTubers (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit 👀
La vérité finit toujours par éclater 🧠— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018
Très vite, le hashtag #BalanceTonYoutubeur, sur le modèle de #BalanceTonPorc, est créé et les témoignages affluent. Plusieurs médias ont recueilli les récits creepy d’adolescentes expliquant qu’elles avaient reçu des propositions à caractère sexuel insistantes de célèbres Youtubeurs. Le Parisien en particulier a mené l’enquête et cite des noms. Parmi eux, WassFreestyle, From Human to GOD, Math Podcast ou encore Anthox Colaboy. Le dernier, 29 ans, aurait envoyé des messages à l’une de ses fans de 15 ans en disant : « Tu l’as déjà fait ? A l’occasion si tu as eu une mauvaise expérience, je me porte garant de la prochaine pour que ça soit mieux, on fait ça ? (…) Si un jour on se voit, je te mange avec plaisir. (…) Avec toi, quand tu veux les plans à 4 ».
Le scandale rappelle que le harcèlement sexuel concerne tous les secteurs. Et si la libération de la parole des femmes est évidemment une bonne chose (et qu’il faut systématiquement prendre les témoignages au sérieux), on rappelle tout de même que rien n’a encore été prouvé. Sur Twitter, les fausses captures d’écran et messages « humoristiques » s’enchaînent... Contactés par le Parisien, les Youtubeurs soupçonnés, eux, n’ont pas souhaité communiquer.