Si le mouvement body positive (qui encourage les femmes à aimer leur corps) partait évidemment d’une bonne intention, il nous met parfois la pression... L’alternative plus chill ? Le body neutrality. Explications.
C’est une évidence, le body positive a été une belle claque, une tendance qu’on a accueillie les bras ouverts. Le concept est simple, et pourtant bien compliqué : apprendre à s’aimer. Au milieu de tous ces corps photoshoppés et de l’injonction constante à être canon, on a validé. Enfin un mouvement qui nous incite à accepter notre corps tel qu’il est et qui associe « curvy » à « jolie ». Mais s’il a contribué à apporter plus de diversité et à apaiser certaines filles, il ne fait plus forcément l’unanimité.
Ce qui lui est reproché ?
D’être galvaudé et de ne pas représenter toutes les femmes. En gros, tu peux avoir des formes mais pas trop… Pour certains, la tendance a même fini par aliéner celles qui l’ont créée. En nous disant d’aimer notre corps quoi qu’il arrive, le body positive ajoute une injonction supplémentaire et nous met finalement bien la pression. Parce oui, on ne va pas se mentir, il y a des jours où ce n’est pas easy peasy d’aimer sa cellulite. Suite à ça, le mouvement body neutrality a commencé à émerger.
Le concept du body neutrality ?
Plutôt que d’aimer la graisse de nos cuisses, il s’agit ici d’être reconnaissant d’avoir des jambes en bonne santé, qui nous permettent de nous rendre chaque jour où on le souhaite. En résumé : apprécier ce que notre corps est capable de faire plutôt que son apparence. Et ça, c’est déjà un pas vers l’acceptation de soi. L’idée, c’est d’arrêter d’être obnubilé par son physique et de se rendre compte que l’amour de soi peut prendre du temps. Le mot body neutrality n’est pas nouveau, il est apparu pour la première fois en 2015, mais il est de plus en plus présent sur les réseaux. Et on applaudit.