Le régime végétarien séduit de plus en plus de personnes. Comment passer le cap tout en s’assurant de manger équilibré et d’être en bonne santé ? Le point avec une experte de l’alimentation.
Certains prennent la décision de devenir végétarien pour des raisons de santé, d’autres par engagement écologique, d’autres enfin pour s’opposer à la souffrance animale. Peu importe vos motivations, supprimer la viande et le poisson de ses repas – que ça soit définitivement ou occasionnellement – demande tout de même quelques ajustements.
STOP AUX CLICHES
Oui, il est tout à fait possible d’être végétarien et en bonne santé.
Etre végétarien signifie exclure toute consommation de viandes (rouge, blanche, charcuterie et autres formes dérivées) mais aussi de poissons et de crustacés. Bref toute chair animale.
Contrairement aux végétaliens, les végétariens consomment des aliments produits par les animaux comme le miel, le lait, les oeufs et donc du fromage.
Devenir végétarien ne va pas mettre en péril votre santé. Vous allez au contraire remettre en question votre alimentation, vous posez des question et y portez une plus grande attention. Ce qui est très bien. Il est faux de penser que les personnes qui suivent un régime omnivore sont de facto en meilleure santé.
Il est important de faire le point sur votre état de santé (que vous soyez végétarien ou omnivore d’ailleurs) et de demander conseils auprès de professionnels pour réaliser cette transition en douceur et avec succès.
Oui, il est possible d’être végétarien et sportif.
A partir du moment où vous êtes en bonne santé et que votre alimentation est équilibrée, il n’y a aucune contre-indication.
Oui, il est possible d’être végétarienne et de mener une grossesse sans mettre en danger la santé du bébé.
A nouveau, tout est une question d’équilibre. Si votre alimentation est équilibrée et que la future mère est suivie médicalement pour compenser d’éventuelles carences, il n’y a pas de problème particulier.
Sachez également qu’un régime végétarien est adapté à des enfants de tous âges. Jusqu’à un an, le lait maternel/maternisé devrait être la seule source de protéines. Ensuite et jusqu’à ses 3 ans, l’enfant diminuera petit à petit sa consommation de lait et pourra manger un petit peu de protéines animales ou végétales. Le lait couvrant environ 70 à 80% de ses besoins en protéines. Consultez un spécialiste pour connaître toutes les subtilités d’un changement d’alimentation chez un jeune enfant.