The Kooples: une histoire de gars ?

Publié le 5 octobre 2018 par Marie Guérin
The Kooples: une histoire de gars ?

Depuis 2008, cette cool marque française misait sur l’idée du vestiaire pour deux. Aujourd’hui, le concept a évolué, mais The Kooples n’a rien perdu des codes dandy rock qui ont fait son succès.

Derrière la marque se cache la famille Elicha, qui n’en était pas à son coup d’essai puisqu’elle possède également Comptoir des Cotonniers. Avec The Kooples, on s’intéresse aux fils. Alexandre est directeur de la collection homme, Laurent de la collection femme et Raphaël est directeur image. Difficile de différencier ces trois gars à l’allure démente et au caractère bien trempé qui ressemblent à des triplés. « On a été pionniers avec cette histoire de couple. Aujourd’hui, la marque a fait évoluer son concept et s’inscrit dans une stratégie d’influenceurs », explique Alexandre. « Le mot stratégie n’est pas anodin. C’est une vraie collaboration », reprend Laurent. « Cette saison, nous avons travaillé avec les tops Stella Maxwell et Irina Shayk. Pendant des mois, on a créé ensemble un produit qu’elles aiment et qui leur correspond. C’est pour cela qu’il fallait qu’elles matchent avec le style de la maison : cool, sexy et rock’n’roll. »

Si le statement a progressé, les collections homme et femme se font toujours écho : « On encourage vivement les femmes à aller jeter un œil à notre vestiaire masculin et inversement, mais ce n’est plus une question de couple. On parle de potes, de tribu », précise Raphaël. « On a un moodboard commun », renchérit Alexandre. « On voyage séparément, mais on partage tout ce qu’on ramène. Des objets, des pièces vintage, des images, on échange beaucoup. » Laurent ajoute en se marrant : « C’est facile de travailler entre frères ! »

Toutes les divisions de la marque sont réunies dans le même magnifique immeuble haussmannien, au cœur de Paris. « On a cette chance d’être assez copains, d’être proches, ça fait dix ans qu’on fait ça. On incarne l’esprit Kooples. » Cette marque de luxe abordable a, à la différence de certaines griffes concurrentes, choisi d’opter pour une identité forte qui ne traduit pas les tendances des catwalks. Raphaël : « The Kooples exprime la musique qu’on aime, les films qu’on regarde, les voyages qu’on fait, les détails repérés dans la rue. »

Cette marque est-elle une histoire de mecs, au final ? « Pas vraiment, parce qu’on adore écouter les filles ! (rires) On écoute ce qu’elles veulent porter, ce qu’elles aiment mettre. Ce n’est pas pour rien qu’on a fait appel à Stella et Irina. » Sans oublier leur maman, Georgette, qui veille. Depuis son bureau au rez-de-chaussée, elle supervise le travail de ses fils. « Rien ne se passe ici sans qu’elle ne soit au courant ! » Parole d’une employée au clin d’œil appuyé…

Irina et Stella

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Irina Shayk

Pour l’automne-hiver, The Kooples dévoile donc deux collaborations exclusives avec les mannequins Stella Maxwell et Irina Shayk.

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348€

Irina :« J’ai toujours rêvé de créer mon sac. J’ai imaginé une pièce qui reflète ma personnalité et que je peux vraiment porter : pas trop lourd, de bonne qualité, je peux le glisser dans ma valise sans avoir peur de l’abîmer. Le mot d’ordre : pratique. »

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Stella Maxwell

Stella : « J’ai décidé d’exploiter le côté rock avec des clous, des pièces de métal et ce matelassé triangulaire. Il peut être porté en bandoulière, à la main, à l’épaule. J’ai pu explorer différentes textures et couleurs, je me suis vraiment sentie libre et c’est ce qu’exprime ce sac. »

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