Le GIFF (Geneva International Film Festival) explore les articulations entre le cinéma, la télévision et le digital. Plus qu’un festival de cinéma, il constitue un véritable carrefour des genres et des disciplines. Retour sur un lieu d’expérience, de rencontre et de fête du 2 au 10 novembre derniers.
Dans l’esprit de transversalité qui lui est cher, le festival genevois consacré au cinéma, à la télévision et au digital a présenté au total 164 œuvres, dont de nombreuses premières mondiales, internationales, européennes et suisses. Durant neuf jours, il a accueilli quelque 250 invités, tout en proposant aux festivaliers de multiples événements.
Le GIFF invite à la découverte de films, courts métrages et séries (web), mais aussi de vidéoclips et d’œuvres immersives en réalité virtuelle, augmentée et mixte. Et quand les projecteurs s’éteignent, le GIFF continue puisque performances et DJ sets se succèdent jusqu’au petit matin dans le cadre des Nuits Blanches du festival.
Le GIFF cette année, c’était aussi une journée des enfants, un week-end de binge-watching des meilleurs pilotes de séries télé de l’année, un food court avec ramen et bo bun au menu, ainsi qu'une exposition de dessins originaux de Peter Greenaway, réalisateur britannique et lauréat du Prix Film & Beyond (le prix d’honneur du GIFF) pour l'ensemble de sa carrière "où cinéma, art plastique, photographie et dessin n’ont eu de cesse de dialoguer".
En attendant la 25e édition du festival qui aura lieu du 1er au 10 novembre 2019, soyons chauvines et courons voir dans les salles chez nous un film qui met à l'honneur une actrice belge et qui participait à la compétition internationale de longs métrages du GIFF.
Un amour impossible
Un amour impossible est l’adaptation du roman de Christine Angot (romancière et chroniqueuse dans l'émission On n'est pas couché présentée par Laurent Ruquier) dans lequel elle raconte le combat de sa mère face à la violence physique et morale de son père. La réalisatrice Catherine Corsini réussit un tour de force en portant à l’écran cette fresque familiale sans la dénaturer. César du meilleur espoir masculin pour Diamant Noir qui nous entraîne dans le milieu très fermé des diamantaires d’Anvers, l'acteur Niels Schneider incarne un personnage bourgeois et arrogant. Quant à notre compatriote Virginie Effira, plus convaincante de film en film (nous vous conseillons également de plonger dans Le Grand Bain de Gilles Lellouche), elle crève l’écran dans le rôle de cette mère courage confrontée à un homme qui fera de sa vie un enfer.
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