Après 30 années de gloire dans les circuits habituels de la mode,

Stefano s’est retrouvé « chômeur » et anonyme à Berlin. Mais il n’a pas chaumé : un passage à (quasi) vide, c’est aussi une opportunité de se recentrer sur l’essentiel. En l’occurrence, l’indispensable révolution vers un style « seasonsless et asexués », appliqué à lui-même en premier lieu – jupe sobre ou pantalon mixte – puis shooté sur sa tribu, à l’arrache presque.

 

 

Désormais, il œuvre pour son propre compte, celui qui a le plus de sens. Déjà chez Yves Saint Laurent, il contribuait à faire évoluer la silhouette masculine, avec tailles hautes, habituellement l’apanage des femmes, pantalons ajustés, et vestes longues.