Retraite parfaite pour un week-end en amoureux et biotope idéal pour des œuvres d'art exceptionnelles et leurs contemplateurs, le domaine Château La Coste et son hôtel Villa La Coste se distinguent par une vision de l’art à la fois élue, intime, globale. Immersion.
Une collection d’œuvres d’art et d’architectures installée au cœur d’un domaine viticole séculaire dont une araignée de Louise Bourgeois qui flotte sur l’eau, dans un plan de Tadao Ando.
À 5 h 30 de TGV de Bruxelles et 20 minutes de voiture d’Aix-en-Provence, un chemin bordé de cyprès mène à un bâtiment fait de béton lissé, de verre et de métal cerné d’un plan d’eau sur lequel semble danser une araignée géante sculptée par Louise Bourgeois... Bienvenue au domaine Château La Coste, propriété du businessman le plus en vue d’Irlande, Paddy McKillen. Tout ici est pointu, arty, exclusif. Jusqu’au costume sobre du personnel de l'hôtel annexé, Villa La Coste.
Paradis de l’art à l’air libre
Au programme de ce repaire d’initiés : un centre d’art et une promenade artistique ponctuée par un kiosque à musique de Frank Gehry, deux pavillons en préfabriqué de Jean Prouvé suivis de 28 œuvres égarées en pleine nature signées Tatsuo Miyajima, Richard Serra, Hiroshi Sugimoto, Alexander Calder, Sean Scully, Lee Ufan, Jean-Michel Othoniel, Tracey Emin… La crème de la crème en somme.
On y fait aussi du vin dans deux demi-cercles d’aluminium conçus par Jean Nouvel. De l’arrivée du raisin à la mise en carton des précieux flacons, toute la chaîne de fabrication est visible. Une expérience globale où après avoir admiré les œuvres des grands noms de l’art et de l’architecture, on déjeune à la table du chef argentin Francis Mallmann, on prend une tasse de thé genmaicha sur la terrasse du resto Tadao Ando, on regarde un film de Woody Allen ou des frères Cohen allongée sur l’herbe, on enterre ses confessions dans la tombe à secrets de Sophie Calle, on se retrouve au coeur d'un nid d'oiseau géant, vertigineux refuge d'Andy Goldsworthy...
Parfaitement intégrées dans le paysage, les oeuvres ponctuent ici, une promenade culturelle unique.
On peut même y dormir, dans des villas sublimes et très chères, manger étoilé au gastronomique Louison signé Gérald Passedat, se faire chouchouter dans un spa aux remèdes ancestraux. Bref, on y traîne. Ou du moins, on rêve d’y traîner été comme hiver.
Ecrin pour vivre l'art autrement
Dans les suites de l'hôtel du domaine comme dans le lobby et autres parties communes – exclusivement réservés à la clientèle – l’accrochage est aussi prometteur qu'à l'extérieur. Et que dire du mobilier ! Comme ici dans le "business center" signé Jean Prouvé et Charlotte Perriand.
Ici, l’art est partout jusque dans le lobby de l'hôtel Villa La Coste : Damien Hirst, Martin Kippenberger, une tapisserie de Fernand Léger. Ouverte en 2016, la Villa La Coste et ses 28 suites avec patios et piscines individuelles à débordement (pour les plus grandes) offrent une véritable expérience entre le service d’un palace et l’intimité d’un club privé.
Lieu d’évasion vers le sur-mesure, l'art et la nature. Un royaume ciselé où chaque chambre a sa pièce de mobilier muséale et où la salle de bains est le clou du spectacle avec son sol en terrazzo et sa baignoire taillée dans un bloc de marbre. Vue à 180 degrés sur les vignes et les collines du Lubéron. Paradis sur terre.
Infos: chateau-la-coste.com et villalacoste.com